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Itinéraire

Cliquez sur "Humanitarian World Tour"  pour voir notre itinéraire final et détaillé.

Certains voyageurs de longue durée partent avec un véritable road map sous le coude alors que d’autres ne prévoient rien, si ce n’est le billet d’avion de leur premier pays de destination... Ce choix est propre à chacun. S’il est vrai que la première option permet d’optimiser son temps et d’éviter les mauvaises surprises, la seconde laisse place à l’imprévu, aux rencontres et au moment présent. Nous étions donc d’abord mitigées à l’idée d’en définir un par peur de figer notre parcours et de passer à côté des expériences que nous étions destinées à vivre. Cependant, certains aspects logistiques de notre voyage (budget, sécurité, climat, missions humanitaires…) nous ont naturellement poussées vers la voie de l’organisation. Et il faut le dire, nous nous sommes vite rendues compte avec le temps qu’un minimum de préparatifs était plus adapté à nos personnalités. La clé est de se faire confiance, de s’adapter aux réalités une fois sur place, de rester positif et de ne pas avoir peur de réorienter continuellement son voyage.

Nous faisions donc partie de ces voyageurs ayant une liste de pays définis avant de partir, sans savoir exactement ce qui nous attendait. Et croyez-nous, lorsque la pandémie de Covid19 a pointé le bout de son nez, nous étions bien heureuses de ne pas en savoir plus sur les pays qu’on allait devoir oublier. Nous n’avons pas eu le choix que de faire le deuil de ce que nous avions envisagé et de redessiner ce que nous pouvions faire. Nous avons ainsi dû renoncer à huit pays que nous avons par chance pu remplacer par cinq autres, dont deux qui se sont avérés être de véritables coups de cœur de notre tour du monde.

Dans cet article, nous allons répondre aux deux questions suivantes:

  • Comment définir son itinéraire avant de partir?

  • Comment avons-nous adapté notre itinéraire, notamment avec le Covid? 

Comment définir son itinéraire avant de partir?

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Itinéraire initial

La définition de notre itinéraire fut la première étape de nos préparatifs. Pas évident quand chaque coin du monde nous tendait (et nous tend encore) les bras! Il a fallu se rendre à l’évidence et effectuer une première sélection. L’aspect humanitaire de notre projet et notre budget nous ont amenées à nous concentrer sur l’hémisphère sud. L’Asie? L’Afrique? L’Amérique du Sud? Et pourquoi pas les 3?

Ainsi est née sans trop de difficultés une première liste de pays que nous souhaitions découvrir. 30 au total, ça passe! Enfin… En s'y penchant de plus près, nous avons vite réalisé que si nous voulions profiter pleinement du voyage, c'est-à-dire en immersion totale auprès des locaux, mieux valait compter un mois dans chaque pays, au minimum. Un projet de 2 ans, 1 mois par pays, le calcul était vite fait: il fallait renoncer à au moins 6 pays. Plutôt que de les éliminer à pile ou face, nous nous sommes dit que le choix se ferait naturellement et raisonnablement en fonction de plusieurs critères importants qui nous aideraient également à déterminer l’ordre des étapes: le rythme de voyage, la sécurité, le climat, les visas et les possibilités de volontariat

Le rythme de voyage

Critère déterminant de notre projet: voyager sereinement et non dans la précipitation. Exit les pays excentrés ou trop vastes, nous avons privilégié ceux faciles d’accès pour éviter de perdre trop de temps dans les transports. Dommage donc pour le Brésil, la Mongolie, Cuba et le Costa Rica, mais cela sera pour une prochaine fois…

La sécurité

Élément crucial dans le choix de notre itinéraire et à ne jamais ignorer: la sécurité. Troubles et instabilité politiques (conflits), crises sanitaires (Ebola, Zika), questions environnementales (pollution), on n’a négligé aucun risque. Les informations des ministères des affaires étrangères français, canadien et américain nous ont été d’une grande aide.

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Chaque pays a été passé individuellement au peigne fin. Si l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Sud ne nous ont pas particulièrement inquiétées car très prisées des backpackers, l’Afrique nous faisait davantage peur. C’est ainsi que nous avons malheureusement décidé d’éliminer le Kenya, l’Ouganda, le Mozambique et Madagascar.

Au final, nous avons donc retenu 20 pays, à savoir:

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ASIE DU SUD-EST

  • Indonésie

  • Thaïlande

  • Birmanie

  • Sri Lanka

  • Laos

  • Cambodge

  • Philippines

  • Vietnam

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AFRIQUE

  • Tanzanie

  • Zambie

  • Zimbabwe

  • Botswana

  • Namibie111111111111111111111111111111111111111

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AMÉRIQUE DU SUD

  • Uruguay

  • Argentine

  • Chili

  • Bolivie

  • Pérou

  • Equateur

  • Colombie1111111111111111111111111

Mais cette étape sécurité ne s’est pas arrêtée lors de la phase prévisionnelle de notre tour du monde. Pour plus d’informations sur la sécurité et la santé lors d’un tel voyage, c’est par ICI

Le climat

Sans doute l’un des facteurs les plus importants de notre itinéraire: le climat. Éviter les moussons et les typhons au maximum, tel était notre objectif. A l’aide de plusieurs sites météorologiques, nous avons collecté les informations dans des tableaux de saisonnalité nous permettant de déterminer l’ordre des pays à visiter. Vous l'aurez compris, c’était cap sur le VERT!

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Les visas & possibilités de volontariat

Si ces deux éléments n’ont pas joué un grand rôle dans la sélection des pays (quoi que nous avions tout de même une petite préférence pour les visas gratuits), ils ont été en revanche décisifs dans la durée prévue pour chaque étape et le choix ou non d’y faire du volontariat.

Nous souhaitions profiter au maximum du temps de visite offert par les visas (de 1 à 3 mois en général), sans passer par la case prolongation des papiers souvent longue et onéreuse.

Les pays avec possibilité de séjourner longuement (comme la Tanzanie, la Namibie et l’Argentine), ou ceux aux territoires les plus petits lorsque le visa est limité (comme le Sri Lanka ou le Cambodge), ont donc été privilégiés pour l’humanitaire dans un premier temps.

Le nombre d’offres par pays sur la plateforme de volontariat HelpX nous a ensuite permis de cibler encore plus précisément les régions où il était plus courant et donc plus simple d’effectuer des missions.

Comment avons-nous adapté notre itinéraire, notamment avec le Covid?

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Itinéraire final et abouti

Comme on s’y attendait, il nous a fallu constamment adapter notre itinéraire au fil du voyage. En effet, ayant seulement défini une liste de pays avant de partir avec en tête une durée approximative d’un mois par destination, nous ne savions pas exactement combien de temps y séjourner. Avant notre départ pour chaque nouveau territoire, nous préparions ainsi une feuille de route générale à l’aide de guides touristiques et blogs en ligne. Dans les pays où nous avons seulement fait du tourisme, nous nous basions uniquement sur ces supports pour déterminer nos dates de séjour, tandis que lorsque nous souhaitions y effectuer une mission humanitaire, nous adaptions notre itinéraire en conséquence pour y passer plus de temps. Quoi qu’on en dise, TOUT est TOUJOURS modulable!
Bien évidemment, cela reste beaucoup plus compliqué en temps de pandémie... 

Nous suivions notre itinéraire à peu près comme prévu lorsqu’en janvier 2020, alors aux Philippines, nous avons commencé à observer les premières agitations européennes autour du “Covid”. Ne nous sentant pas plus concernées, nous avons poursuivi le voyage plus d’un mois sans être vraiment inquiétées.

Ce n’est qu’en mars 2020, alors au Laos, que le président Emmanuel Macron a soudainement annoncé la fermeture des frontières françaises et l’imminente suspension de tous les vols internationaux. Le lendemain, nous étions dans l’un des derniers avions vers l’Europe. Si vous voulez en lire plus sur le récit complètement fou de notre retour et de notre réadaptation en France, c’est par ICI.

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Et si nous pensions rentrer quelque temps, cette “pause” tour du monde a quand même duré plus de 6 mois. 6 mois pendant lesquels il a été difficile de se faire une raison et de renoncer à une partie du voyage. Il était évident que l’Asie n’allait pas rouvrir de sitôt, et après plusieurs semaines d’acceptation, nous avons fini par oublier le Laos, le Cambodge et le Vietnam pour pouvoir nous projeter et travailler sur la suite de nos projets. 

Par chance, l’Afrique était beaucoup moins touchée. Plus particulièrement la Tanzanie, pays initialement prévu après l’Asie. Celui-ci n’ayant encore jamais fermé ses frontières, c’était notre espoir! Celui de pouvoir repartir en voyage, malgré la réticence de beaucoup de personnes concernant notre second départ… 

Comment voyager en temps de Covid? N’est-ce pas trop stressant? Sommes-nous bien accueillies? Est-ce dangereux? N’avons-nous pas peur de rester bloquées? De tomber malade? Questions/Réponses disponibles ICI.

Quoi qu’on en dise, ce retour prématuré nous a fait du bien, car il nous a permis de réorienter l’aventure et surtout, de prendre conscience que tout était désormais du BONUS. Le voyage allait-il pouvoir se poursuivre comme prévu? Pour combien de temps? Nous n’en savions rien, mais dès notre arrivée en Afrique, nous étions bien décidées à profiter du moment présent et de la beauté de chaque instant. Au fond de nous, nous savions que nous étions mieux ici que nulle part ailleurs dans le monde.  

Sans plus aucune attente, nous sommes restées positives et sommes devenues beaucoup plus flexibles. Davantage ouvertes, nous avons continué d’y croire, si bien que la Zambie et la Namibie ont rouvert quelques semaines plus tard. Une esquisse de notre nouvel itinéraire était dessinée: La Tanzanie, suivie de la Zambie et de la Namibie, et par frontière terrestre s’il-vous-plaît! Ne manquaient plus que le Zimbabwe et le Botswana, auxquels nous avons fini par dire au revoir après quelques recherches approfondies (paysages similaires et gain de temps). Mais ce n’était pas très grave, car le fait d’être seules au monde sur des sites normalement pris d'assaut avait de quoi calmer toutes les frustrations.

Cependant, il est tout de même important de mentionner que voyager en temps de pandémie implique forcément de nouveaux points logistiques à considérer. A commencer par la fermeture de nombreuses frontières terrestres, ce qui fait de l’avion le moyen indispensable pour se déplacer. Là encore, la flexibilité reste le maître mot, car budget limité oblige, il faut pouvoir être en capacité de modifier ses dates de départ et d’arrivée en fonction des offres aériennes avantageuses tout en se laissant une marge de manœuvre pour pouvoir adapter son voyage à la dernière minute en fonction des risques de santé.

Nous approchions de la fin de notre périple en Namibie lorsque le variant delta fit son apparition dans le pays voisin, l’Afrique du Sud! Nous avons alors subitement décidé d’écourter notre mission humanitaire et de quitter le pays, de peur que la Namibie figure à son tour sur la liste des destinations redoutées et blacklistées. Direction… le Mexique!

Exclu de notre itinéraire initial, le Mexique s’y est pourtant naturellement ajouté suite à notre analyse par pays des restrictions covid: frontières ouvertes, absence de quarantaine et de test PCR… Et puis c’était aussi une porte d’entrée idéale pour rejoindre l’Amérique latine (Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Argentina, Chile and Uruguay). En un rien de temps, nous passions ainsi du continent africain au continent américain. Une fois le pays bien visité, Marie lança l’idée du Guatemala, “juste à côté”, et dont les frontières terrestres étaient encore ouvertes. Soit notre 11ème pays.

Cette parenthèse terminée, nous sommes revenues sur notre itinéraire de base avec la Colombie, l’Equateur, le Pérou et la Bolivie avant d’être confrontée à la stricte fermeture du Chili et de l'Argentine. Nous n’étions pourtant qu’à quelques kilomètres… Que faire?

Nous avons alors fait le pari de nous rendre au Paraguay, d’où des vols très économiques pour l’Europe nous faisaient de l'œil. Cap sur Istanbul (Turquie), ville préférée de Marie. Ah ce covid, il n’aura pas réussi à nous arrêter! Et puis ce n’est pas la Jordanie, 18ème et ultime pays, qui dira le contraire. Entre sa classification verte par la France et des billets Amman/Milan à 15€, impossible de passer à côté d’une seconde merveille du monde désertée.

Comme quoi, il faut toujours rester flexibles et ouvrir son esprit à “l’impossible”. Bien souvent, la peur nous emprisonne et nous empêche de nous lancer. Rester positif, croire en soi et s’adapter aux aléas de la vie ont été les secrets d’un tour du monde et d’un itinéraire réussi malgré une pandémie.

ASIE DU SUD-EST

  • Indonésie

  • Thailande

  • Birmanie

  • Sri Lanka

  • Philippines

  • Laos

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AFRIQUE

  • Tanzanie

  • Zambie

  • Namibie

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AMERIQUE LATINE

  • Mexique

  • Guatemala

  • Colombie

  • Equateur

  • Pérou

  • Bolivie

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MOYEN - ORIENT

  • Turquie

  • Jordanie

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Itinéraire final et abouti

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