
Sri Lanka
11/12 - 08/01
Pays plutôt excentré de l’Asie du Sud-Est, le Sri Lanka est souvent évincé de la liste des globe-trotteurs. Ceux qui lui donnent une chance en repartent cependant enchantés et n’hésitent pas à parler de coup de cœur. C’est le choix que nous avons fait, et nous sommes très loin de le regretter.
En dépit de sa petite taille, le Sri Lanka offre des climats très contrastés et un réseau routier limité, deux éléments importants à prendre en considération lors du tracé de notre itinéraire. Nous privilégions ainsi le célèbre triangle culturel et la partie sud du pays au détriment du nord difficile d’accès et de la côte est peu recommandée en cette saison.
Sommaire
Colombo & Environs (11/12 - 15/12)
Notre arrivée dans le petit aéroport de Negombo à une trentaine de kilomètres de la capitale Colombo se fait dans l’excitation de découvrir ce tout nouveau pays pour nous deux. En effet, sur les huit destinations prévues en Asie, seules deux nous sont totalement inconnues: le Sri Lanka et les Philippines. Nous avons donc naturellement très hâte de découvrir ces îles mystérieuses.
La ville de Negombo n’a pas pas grand chose à offrir si ce n’est sa proximité aéroportuaire. Nous y passons cependant trois nuits, le temps de recharger les batteries après notre périple en Birmanie, d’en écrire le récit et d’attendre l’arrivée du papa de Marie. Heureusement, la plage voisine nous permet de commencer ce voyage sri-lankais en beauté.

Bon, à peu de choses près, vu que le téléphone d’Anouck cesse mystérieusement de fonctionner. Pas le choix, il nous faut nous diriger vers un magasin de téléphonie local, qui dit devoir commander une pièce spéciale pour effectuer la réparation. Sans autre option et pressées par le temps, nous acceptons la proposition et décidons de leur laisser le téléphone en pension le temps de notre premier périple dans le pays. La confiance règne!
Le trio réuni, nous rejoignons Colombo en taxi Pick Me (uber local) pour une visite rapide de la capitale.

Nous commençons par une dégustation du plat national: le rice & curry que l’on peut agrémenter soit de poulet, boeuf, poisson ou fruits de mer. Et bien sûr, c’est meilleur avec les mains!

Nous tentons ensuite de traverser la ville indemnes des hordes de tuk-tuk qui quadrillent le centre. Difficile de s’y retrouver avec tous ces klaxons et cette fumée. Mais il va rapidement falloir s’habituer, car il s’agit du moyen de transport privilégié des sri-lankais.


Nous nous frayons un chemin au milieu du bazar animé de Pettah, l’un des plus vieux quartiers de Colombo, et ne manquons pas de nous faire bousculer par les innombrables passants qui y font leurs achats. Tant bien que mal, nous parvenons à atteindre l’impressionnante mosquée Jami Ul-Afar. De par sa maçonnerie incomparable en briques rouges et blanches, elle mérite clairement le détour.


La journée se termine au bord de la mer par la découverte d’un kotthu, plat typique qui consiste en un rôti coupé en morceaux et sauté avec divers ingrédients.


Le retour en tuk-tuk à notre hôtel est digne d’une course-poursuite à Mario Kart, les bananes en moins (coucou Edith). Il convient de bien s’accrocher tellement le trois-roue zigzague entre les voitures pour gagner toujours plus de temps. Heureusement, à trois, on se serre les coudes et on évite une descente prématurée de l’engin fou (le premier d’une longue série!). On se dit que ça promet pour la suite du périple sri-lankais.

Le lendemain, nous nous éloignons un peu du centre-ville pour une petite marche matinale à travers le plus grand parc de Colombo. Bien plus reposant, il nous fait oublier la cohue de la veille, et les deux temples bouddhistes au bord de la rive nous permettent d’aborder la prochaine étape avec plus de sérénité.

Galle (15/12 - 17/12)
C’est en train que nous décidons d’effectuer notre second trajet. Souvent en retard mais plutôt fiable, c’est clairement le meilleur moyen de transport rapport qualité-prix pour les longues distances. Divisé en trois classes, il dessert parfaitement les grandes villes de la moitié sud du pays. La première classe (qui reste très abordable: pas plus de 3€ pour 3h de train) s’apparente à celle de chez nous… en plus spacieux. Les sièges en deuxième classe ressemblent à ceux d’un avion sur deux rangées. Quant à la troisième classe, il s’agit de banquettes perpendiculaires de trois personnes (comme en Indonésie). Point non négligeable, les places en seconde et troisième classe ne sont PAS réservables: premier arrivé, premier servi, et les passagers s’entassent entre les sièges jusqu’à remplissage total du wagon! Nous en ferons l’expérience un peu plus tard au cours du voyage mais pour cette première expérience, nous préférons assurer la première classe très agréable.
Nous arrivons ainsi à Galle, destination incontournable du sud de l’île de par son influence coloniale. Édifié par les Hollandais au XVIIème siècle, le quartier historique du Fort est l'attraction principale de la ville. On y retrouve de nombreux bâtiments à l’architecture classique et pléthore de petites boutiques et cafés tenus par des artistes, sans compter la cohabitation de plusieurs édifices religieux différents (églises, mosquées, temples).
Bordée par l’océan sur trois côtés, la vieille ville peut être admirée des remparts qui la dominent (et qui continuent de la protéger, notamment des catastrophes naturelles comme le tsunami de 2004). Le chemin de ronde au sommet des fortifications permet de faire pratiquement le tour de la cité et d’apercevoir à la fois les bâtiments historiques et les locaux qui se prélassent sur les magnifiques plages environnantes.

Son emplacement idéal combiné à sa diversité culturelle ont valu au Fort de figurer au patrimoine mondial de l’Unesco.
Non loin de Galle, nous faisons une petite halte dans la station balnéaire d’Unawatuna. Le temps d’une après-midi, nous apprécions les palmiers du littoral et ses eaux turquoises, et observons avec amusement les enfants du coin qui s’y amusent.
Udawalawe (17/12 - 19/12)
Nous remontons ensuite vers le centre du pays, cette fois en taxi, pour rejoindre la petite ville d’Udawalawa et surtout son parc national attenant. Sur la route, notre chauffeur insiste pour nous faire essayer une spécialité locale: le buffalo curd (yaourt de lait de bufflone) accompagné de sirop de palmier. Plutôt dubitatifs en découvrant l’aspect de ce dessert typique, nous finissons par engloutir deux pots entiers. C’est vraiment délicieux et très doux!
Nous séjournons chez l’habitant, mode d’hébergement assez répandu au Sri Lanka. Le plus souvent, il s’agit de familles louant une partie de leur habitation pour arrondir les fins de mois. Le petit-déjeuner est fait maison, le dîner (lorsque proposé) également, et les conseils de voyage abondants. Bref, l’expérience idéale pour aller au plus proche des locaux, partir à la rencontre de leur culture fascinante et apprécier l’hospitalité sri-lankaise légendaire.


Si nous avons choisi de visiter le Sri Lanka, c’est aussi pour sa faune incroyablement riche et préservée. Le pays compte pas moins de 26 parcs nationaux, dont la plupart offrent la possibilité d’observer les animaux dans leur habitat naturel. Si le parc de Yala est considéré comme le plus grand, c’est aussi le plus fréquenté. Nous lui préférons ainsi le parc d’Uda Walawe, plus paisible. La chance d’y apercevoir des léopards y est certes très faible, mais il s’agit de l’un des sites les plus réputés pour voir des éléphants, star du pays. Nous démarrons notre safari à l’aube (5 heures du matin), plus propice à l’observation des animaux, dans une jeep adaptée à ce type d’activités. Le temps est couvert, parfait pour augmenter nos chances de repérage.

10 minutes à peine après notre entrée dans la réserve, nous rencontrons notre première harde d’éléphants. Le moteur coupé et en chuchotant, nous contemplons ces mammifères majestueux qui se pressent vers le lac pour se rafraîchir. Un spectacle unique, presque irréel, auquel nous assistons avec émotion.





Et des éléphants, ce n’est pas ce qui manque! Solitaires ou en famille, dans les fourrées, au bord de l’eau ou sur la route, ces pachydermes jalonnent notre parcours toute la matinée, à notre plus grand bonheur. Nous vivons chaque rencontre comme la première, avec reconnaissance et admiration.





Nous restons d’autant plus bouche bée lorsqu’un éléphant mâle se dirige droit vers notre jeep. Heureusement, il n’a pas l’air dérangé et dévie sa trajectoire pour se restaurer tranquillement à quelques mètres de nous.


Résumer le parc d’Uda Walawe aux éléphants uniquement serait cependant bien réducteur. Avec ses 31 hectares, la réserve compte 43 espèces de mammifères, 33 types de reptiles et plus de 180 espèces d’oiseaux différents. Les yeux grands ouverts, nous avons ainsi la chance d’apercevoir des buffles, crocodiles, biches, rapaces, oiseaux, et un nombre incroyable de paons.
Les paysages aussi sont très diversifiés et nous en mettent plein la vue!


Nous terminons notre excursion sur les coups de 11H, juste à temps pour savourer notre copieux petit-déjeuner fraîchement préparé. De quoi nous remettre de notre réveil bien matinal mais surtout de cette expérience inoubliable.
Ella (19/12 - 21/12)
Nous prenons ensuite la direction des fameuses montagnes de la région de Dabulla. Sur la route, nous ne manquons pas d’admirer les chutes d’eau de Rawana. Hautes de 25m, elles sont considérées comme les plus impressionnantes du pays, et une fois à ses pieds, on se sent tout petits!

Nous rejoignons ensuite la petite ville d’Ella, dont la popularité ne cesse de progresser. En effet, sa localisation idéale en font une base pour de nombreuses randonnées à travers des plantations de thé et d’incroyables panoramas. Malheureusement, nos projets sont perturbés par une météo déchaînée. La première journée est ainsi marquée par une pluie diluvienne continue, nous empêchant de crapahuter vers tous ces magnifiques points de vue. Nous apprenons le soir qu’une guesthouse voisine a même été emportée par un glissement de terrain... Heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Nous espérons sans trop y croire que la situation va s’améliorer, mais un local nous rassure en nous affirmant que s’il y a bien une chose à laquelle on ne peut pas se fier ici, c’est bien aux prévisions météorologiques catastrophiques.
C’est donc avec étonnement et satisfaction que nous observons le ciel se dégager le lendemain matin. Ni une ni deux, nous attrapons sacs à dos et bouteilles d’eau et chaussons nos baskets de randonnée. Il est à peine 7h, et nous voilà tous les trois partis pour notre première excursion: le Nine Arch Bridge. Une heure de marche sur un sentier plutôt accidenté et quelques frayeurs plus tard, nous atteignons le fameux pont aux neuf arches. Construit à l’époque de la domination coloniale britannique, ce viaduc s’étend sur près de 100 mètres et sert toujours à la circulation des trains. Nous admirons cet incontournable de la région avant de rebrousser chemin sur la voie ferrée.




Nous profitons de l’apparition du soleil pour enchaîner par la promenade du Little Adam’s Peak. Une partie du chemin s’effectue tranquillement au milieu des plantations de thé avant une vingtaine de minutes de montée d’escaliers. Les paysages sont époustouflants et le contraste entre le ciel bleu azur et la montagne verdoyante est saisissant.



Le retour est bien plus rapide, et nous sourions face aux lessives multicolores étendues un peu partout. Les locaux doivent profiter de chaque rayon de soleil pour faire sécher leur linge le plus rapidement possible à des endroits improbables (à terre, sur les toits, et même les rails de chemin de fer). Nous retrouvons notre guesthouse, où nous attend un petit-déjeuner typique sri-lankais. Tant mieux, car ces 2h30 de randonnée nous ont sacrément bien creusé l’appétit.


Malgré des conditions climatiques mitigées, nous nous considérons chanceux d’avoir pu visiter Ella et ses environs. Il s’agissait de la région que nous avions le plus hâte de découvrir, et cette dernière matinée dépasse clairement nos attentes. C’est sans aucun doute le point culminant de notre périple jusqu’à présent (en oubliant les petites sangsues qui ne nous ont pas loupés).
Il est désormais temps de nous diriger vers notre prochaine étape, et c’est en train que nous choisissons de nous déplacer. Avec 30 minutes d’avance à la gare, nous nous avançons sereinement vers le guichet. Mais c’est avec surprise que nous apprenons que le réseau ferroviaire a été modifié, un arbre étant tombé sur les voies la veille. Il nous faut rejoindre la prochaine station, à plus de 20 minutes de route. Paniqués, nous tentons de trouver le moyen de transport le plus rapide jusque là. Exit les bus dont on ne connaît jamais l’heure de départ et les taxis tout bonnement introuvables, nous optons pour le seul, le beau l’unique TUK-TUK! A trois donc, avec 1 valise, 2 backpacks et 3 petits sac à dos, notre tuk-tuk file à toute allure tandis que nous nous cramponnons à nos vies.
Nous arrivons (sains et saufs) à la gare où nous nous empressons d’acheter nos tickets. Pour ce trajet, pas de première classe, faute de...wagons. Nous nous rabattons sur la deuxième classe, soit premier arrivé, premier servi… Il va falloir courir, encore! Promis papa, après tu pourras te reposer.
Nuwara Eliya (21/12 - 22/12)
Le voyage vers Nuwara Eliya, notre prochaine destination, est ponctué d’aventures (il y en a jamais assez!).
La première commence bien entendu dès la montée dans le train. Son arrivée en gare s’effectue d’ailleurs à l’ancienne, au drapeau rouge et vert brandi par l’aiguilleur. Nous n’attendons pas l’arrêt total pour nous précipiter dans le wagon afin de trouver des places assises. Deux sièges pour trois, on ne s’en sort pas si mal!
Bon de toute façon, on ne compte pas rester assises tout le trajet. En effet, l’étape en train Ella-Nuawara Eliya est considérée comme l’une des plus belles au monde, rien que ça! Et en bonnes aventurières que nous sommes, nous décidons d’apprécier les paysages comme les locaux: sur le marchepied du wagon.



Le tout est de ne pas trop se pencher pour éviter les parois des tunnels et les branches des arbres.



Sur la route, nous remarquons également les dégâts des récentes intempéries, et on se dit que pendant la saison des pluies, cela ne doit pas être de tout repos! Nous prenons peu à peu de l’altitude et sous nos yeux défilent des centaines de plantations de thé toutes plus belles les unes que les autres. Ces grands espaces nous impressionnent et on se sent tellement privilégiées de pouvoir les admirer avec tant de simplicité! Pas besoin de parc nationaux aux prix exorbitants, un simple trajet en train suffit pour en prendre plein les yeux.







Après près de quatre heures de trajet, c’est fatigués mais émerveillés que nous arrivons. On sait déjà que cette expédition restera dans nos mémoires pour très longtemps!


A notre descente du train, nous sommes surpris par la différence de température. A 1900m d'altitude, Nuwara Eliya est en effet la ville la plus haute et donc la plus froide du Sri Lanka. Les gilets sont donc de sortie! Sur la route vers notre hébergement, nous sommes également étonnés par l’aspect britannique de la ville. Nous découvrons ainsi qu’il s’agissait jadis de la villégiature favorite des pionniers anglais et écossais de l’industrie du thé, justement attirés par la fraîcheur du climat. Surnommée la “Petite Angleterre”, Nuwara Eliya allie ainsi le cadre et l’atmosphère d’un vieux village anglais avec de nombreux bâtiments coloniaux, terrains de golfs et jardins, et l’effervescence sri-lankaise entre ruelles poussiéreuses, tuk-tuks et marché local.


Pour information, les caféiers furent parmi les premières plantes cultivées dans le pays. Mais décimées par une maladie, les colons se tournèrent vers le thé. La plantation de Loolecondera entre Nuwara Eliya et Kandy fut celle qui produisit les premières feuilles de thé récoltées au Sri Lanka (1867). Ce succès a valu à la ville le statut de capitale du thé des montagnes. Nous ne pouvions passer à côté de la visite d’une usine dans cette région, à savoir celle de Damro. La production du thé est divisé en plusieurs phases:
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La première est celle de la récolte des feuilles de thé, opérée par des femmes uniquement. Payées une misère (moins de 4€/jour) pour une quantité quotidienne de 16 kg de feuilles de thé au minimum, les cueilleuses de thé font partie des personnes les plus pauvres du pays. Leurs conditions de vie sont très difficiles et s’apparentent encore à une forme d’esclavagisme.
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La seconde est la phase de flétrissage sur de très longs tapis roulants (claies) afin de ramollir les feuilles dans le but de les faire sécher.
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S’en suit l’étape de roulage pour briser les cellules et libérer les huiles essentielles.
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Vient l’étape de fermentation. Plus le thé est noir, plus le thé est fermenté (le thé vert ne l’est donc pas). Pour cela, les feuilles sont étalées dans des salles à température spéciale visant à provoquer leur oxydation.
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La phase de séchage à température élevée va ensuite permettre de stopper rapidement la fermentation.
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Le thé est enfin calibré et conditionné pour être acheminé. Notre guide nous explique que le thé de Damro est l’un des plus pur au monde car il est ensuite lui-même utilisé à la création d’autres thés.
Notre visite se termine par une traditionnelle dégustation accompagné d’un savoureux gâteau au chocolat!

Kandy (22/12 - 24/12)
Le temps file et nous voilà déjà repartis vers notre prochaine destination: Kandy, deuxième plus grande ville du Sri Lanka. Sur la route, nous faisons une courte halte aux chutes de Ramboda et apprécions le panorama qui s’offre à nous.



A notre arrivée, nous logeons chez Padme, avec son grand sourire qui ne le quitte jamais. Tout au long de notre séjour chez lui, il ne cesse de nous informer et de nous conseiller, toujours avec humour et bienveillance. Il ira jusqu’à nous déposer au centre-ville et sa célèbre Clock Tower après nous avoir recommandé plusieurs lieux d’intérêts.

Parmi eux, le jardin botanique de Peradeniya, le plus grand du pays (60 hectares) et l’un des plus beaux au monde. Outre sa collection d’orchidées et son impressionnante avenue de palmiers, le jardin abrite également de nombreuses espèces d’aloès, agave, herbes, ainsi que des spécimens fascinants, à l’image des bambous géants ou encore de l’arbre à boulet de canons.

Lorsque nous expliquons à Padme la suite de notre périple, ce dernier se propose de nous accompagner une partie du voyage. Il y en profitera pour rejoindre de la famille au nord du pays. Nous acceptons avec grand plaisir, et chargeons sa voiture pour une nouvelle aventure.
A mi-chemin, il nous surprend en s’arrêtant dans un jardin aux épices réputé. Un guide francophone nous y explique les propriétés et bienfaits de plusieurs herbes, épices et plantes comme la cannelle, le clou de girofle, le cacao, la noix de muscade, le bois de santal, la cardamome, le poivre, l’aloe vera, le curcuma et le gingembre. Une mine d’informations très reconnues au Sri Lanka qui pratique beaucoup l’ayurvéda, médecine traditionnelle recourant aux produits naturels pour guérir les maux et restaurer notre équilibre interne.






Sigiriya & Environs (24/12 - 26/12)
Dernier stop avant notre destination finale: Dambulla et son ensemble de grottes troglodytiques (Golden Rock Temple) datant de plus de 2000 ans. Pour y accéder, il faut d’abord monter un escalier de plus de 180m de haut le long d’une paroi rocheuse et éviter les dizaines de singes qui gardent le temple.
En haut, cinq grottes séparées abritent quelques 157 peintures et statues de Bouddha. Les premières effigies datent du 1er siècle av. J.-C. et les rois successifs ont rajouté des œuvres au fil des siècles pour embellir le sanctuaire. Bouddhas couchés, bouddhas assis, couverts de feuilles d’or ou simplement peints, il y en a pour tous les goûts. Des divinités hindoues sont également représentées.

La lumière tamisée des grottes leur confère vraiment une atmosphère sacrée et permettent de donner du relief aux peintures murales que l’on prendrait presque pour des tapisseries tellement les couleurs sont restées vives.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, Dambulla est encore aujourd’hui un haut lieu de pèlerinage.


La sortie du site offre également une splendide vue panoramique sur la campagne alentour et Sigiriya, notre dernier arrêt.

S’élevant des plaines centrales, le légendaire rocher de Sigiriya est sans doute l’un des sites les plus spectaculaires du Sri Lanka. C’est donc tout naturellement que nous décidons d’y passer quelques jours. Cela tombe bien, c’est le réveillon, et nous avons réservé de petits bungalows tout mignons pour l’occasion. L’hôtel voisin propose également un repas de fête, et nous sommes ébahis par la quantité et diversité de plats à notre disposition. Bon appétit!


Le lendemain, c’est l’heure de déballer les cadeaux! Un grand merci pour toutes ces gentilles attentions venues de France, cela nous touche énormément. Malgré la distance, nous pensons très fort à vous en ces fêtes de fin d’année!

Histoire d’éliminer directement le repas pantagruélique de la veille, nous nous lançons dans l'ascension du rocher de Pidurangala au coucher du soleil. La randonnée n’est pas si aisée: des escaliers vertigineux suivis d’un peu d’escalade entre des parois quasi verticales… Heureusement, tout le monde s’entraide, un beau symbole en ce jour de Noël.
Une fois au sommet, nous sommes récompensés par une vue imprenable sur les forêts environnantes nimbées de brume. En son centre surgit le célèbre et imposant rocher de Sigiriya haut de 370m.




Nous en profitons pour contempler le soleil qui disparaît derrière toute cette végétation. Un spectacle de toute beauté en ce jour spécial.

Côte Sud: de Negombo à Tangalle (26/12 - 02/01)
Nous bouclons la boucle par Negombo, d’où repart mon papa (Marie). En l’accompagnant à l’aéroport, j’ai peur de ne pas pouvoir accéder à l’enregistrement des bagages avec lui. En effet, depuis les attentats au printemps 2019, la sécurité a été très renforcée. Premier contrôle au portail même de l’aéroport, ça commence bien! J’explique voyager avec mon père en montrant son boarding pass sur mon téléphone et mon passeport avec le même nom… ça passe! Second contrôle aux portes d’entrée, je réitère l’opération: ça passe aussi. Personne ne questionne notre unique valise pour deux... Le troisième contrôle est un peu plus délicat car il nous faut passer sous des portiques de sécurité et les employés sont très regardants. Je pose des questions pour noyer le poisson, et ça fonctionne! Nous arrivons enfin au comptoir d’enregistrement, puis vient l’heure de se quitter. Merci d’avoir traversé le monde pour venir nous voir papa.


Je me retrouve désormais seule et n’ai absolument aucune idée de comment me sortir de là après tous ces contrôles de sécurité. Je décide de faire le chemin inverse et on m’indique être dans le mauvais sens (non sans blague) avant de me questionner sur mon vol, mon billet, mes bagages inexistants et mes intentions. Après avoir montré patte blanche, je suis enfin dehors, épuisée de stress à … 9h du matin.
Je retrouve à Anouck pour préparer la suite de notre voyage au Sri Lanka. Avec une dizaine de jours à répartir sur le pays, nous optons pour la côte sud où il est bien plus simple de se déplacer (et puis Nouvel An sous les palmiers… comment refuser). Nous rejoignons ainsi la capitale en train, même si les pieds d’Anouck en ont décidé autrement.

En gare de Colombo, nous sourions devant le système d’achat des billets et celui de mise à jour des horaires. Un employé change à la main les panneaux de destinations et tourne les aiguilles de leurs horloges respectives.


Nous sourions un peu moins lorsque le guichetier nous annonce qu’il ne reste plus de places en première classe. Retour à la réalité et au mode budget! Va pour la deuxième classe et ses sièges non réservés! Avec nos gros backpacks, on redoute un peu le manque de place, surtout que l’on tourne un peu au ralenti: avec Anouck malade et désormais une trentaine de kilos sur le dos, on ne risque pas d’arriver premières dans le wagon.

On loupe clairement le coche lorsque l’on se retrouve au milieu des sri-lankais qui se ruent sur le quai. On est même choquées lorsqu’on en voit certains tomber. Comme redouté, toutes les places sont occupées une fois montées à bord. On arrive tant bien que mal à caser nos bagages en hauteur, mais on comprend que le trajet de 3h30 se fera debout, qui plus est saucissonnées comme jamais (ça nous manque d’ailleurs le saucisson!).


A chaque arrêt du train c’est le même cinéma: des dizaines de passagers se rajoutent, à croire que les wagons peuvent s’agrandir. C’est en fait nous qui devons rapetissir petit à petit. Cela en devient étouffant, et on décide d’écourter cette expérience incommodante. Nous repérons sur le guide plusieurs lieux d’intérêt et prévoyons de descendre à mi-chemin. “Prévoyons” étant ici le mot clef vu qu’il nous faut carrément élaborer un plan d’action pour pouvoir sortir de cet agglutinement. Une stratégie est mise en place: Anouck se frayera un chemin vers la porte du wagon à l’avance pour pouvoir descendre dès l’arrêt du train. Je descendrai les sacs de leur porte-bagage pour lui transmettre par la fenêtre avant de la rejoindre sur le quai. Sur le papier, on y croit, mais la réalité est légèrement différente. Première tentative loupée, le quai est sur le mauvais côté. Heureusement, on a prévu le coup avec un autre arrêt au cas où. Le train ralentit, Anouck tente d’avancer, et les autres passagers la soulèvent pour la porter jusqu’à la porte. Je lui passe les bagages avec l’aide des mes voisins, mais je sens le conducteur enlever le frein à main. Pas le temps de réfléchir, je prends un peu d’élan et me précipite hors du train… par la fenêtre. Mission réussie, sous les éclats de rire des locaux qui nous félicitent.
Nous voilà à Bentota, sans plan ni hébergement. A la gare, nous réservons de suite nos billets en première classe deux jours plus tard avant de trouver quelque chose pour la nuit. Exténuées, nous craquons pour une guesthouse avec piscine, histoire de nous remettre de cette aventure. Nous sommes accueillies avec un grand sourire par Kumudu et sa famille. L’endroit est très reposant, situé au bord d’un lagon et entouré de végétation.

Nous profitons de ce petit havre de paix mêlé aux senteurs de cannelle et coco.

Passionnée de cuisine, la propriétaire cultive ses propres épices et légumes biologiques. Elle nous propose d’ailleurs un “petit” cours le lendemain, que nous acceptons avec grand enthousiasme. Accompagnée de sa soeur, elle nous enseigne pendant près de cinq heures la préparation de 12 plats typiques du pays tout en nous racontant son histoire.
Une expérience mémorable et émouvante que nous n’oublierons pas de sitôt! Si un jour il vous prend de passer par le Sri Lanka, n’hésitez pas à visiter cette famille au coeur sur la main.




















Nous poursuivons vers Mirissa, notre destination initiale. Mais nous déchantons vite avec le nombre important de touristes. Notre arrivée dans la nuit n’arrange pas les choses, et ne parlons pas de la tarentule qui nous attend sagement dans la salle de bain. Bref, Anouck est à bout.
Nous ne perdons pas de temps et nous dirigeons vers Tangalle pour le Nouvel An. Pour la première fois du périple, nous choisissons de faire le trajet en bus. C’est très bon marché et plutôt agréable, jusqu’à ce que l’on se retrouve dans une situation plutôt familière.


Après 2h de route dans ces conditions, nous sommes heureuses d’arriver à Tangalle, point d’accès aux grandes plages du sud-est du Sri Lanka. Pour être honnêtes, nous avons surtout visité la piscine de notre hôtel, réservé spécialement pour le passage à la nouvelle année. Nous fêtons d’ailleurs l’événement au bord de la plage, sous 25 degrés et les cocotiers, et en profitons pour vous souhaiter à tous une merveilleuse année.

Yala National Park (02/01 - 04/01)
2020 rimant avec opportun, on se dit qu’on ne peut quand même pas louper le Parc national de Yala à moins de 70km de là. Et c’est encore en bus que nous rejoignons Tissa, base idéale pour l’une des principales attractions du Sri Lanka.
En manque d’anecdotes, nous rectifions de suite le tir puisqu’à notre descente du bus, Anouck se rend compte avoir oublié sa gourde filtrante. Nous restons un moment sur la route principale, dans l’espoir de recroiser le car. Nous ayant repérées, le gérant de notre hôtel vient à notre rencontre et nous demande ce que nous attendons. Nous lui expliquons la situation, et il s’empresse d’aller chercher sa voiture pour nous aider. Sur la route, nous scrutons chaque conducteur en sens inverse jusqu’à ce que Anouck le reconnaisse. Et c’est ainsi que nous prenons en chasse le fameux bus qui file à vive allure. Nous le perdons presque de vue tellement il fonce, mais le rattrapons lors d’un de ses arrêts. Nous lui barrons alors la route, et Anouck récupère le précieux sésame, resté bien au chaud à l’avant du véhicule.

En soirée, nous partons à la découverte de la ville et de son marché local. C’est ici que les habitants font leurs courses quotidiennement. Les produits sont étalés sur de grandes bâches à même le sol et les marchands appellent leurs futurs clients avec entrain.

Le lendemain, lever à 4h du matin pour une journée safari dans le parc national de Yala, le plus populaire de l’île. On a du mal à ouvrir les yeux, mais l’excitation de cette excursion prend rapidement le dessus. Notre jeep passe nous chercher 30 minutes plus tard, et nous récupérons quatre autres personnes avant de nous diriger vers l’entrée du parc. Divisé en six zones, il s’agit du plus grand parc du pays (130 000 hectares), mais également du plus prisé, tant par les touristes locaux que les étrangers.


La raison? Le parc de Yala est celui qui possède le plus grand nombre d’espèces de léopards au monde. C’est d’ailleurs l’un des premiers animaux que nous apercevons. Tapis à l’ombre sous un arbre, il a l’air de digérer un bon repas et s’en lèche les pattes. Nous vous mettons au défi de le repérer.

Nous en croisons un autre un peu plus tard dans la matinée en train de traverser la route, mais la rapidité et l’agilité de l’animal nous empêchent de capturer ce moment. Tant pis, nous le gardons précieusement dans nos souvenirs.
Le parc a également la particularité d’être bordé par la mer à l’est, et c’est tout naturellement que nous prenons le petit-déjeuner organisé par notre chauffeur au bord de la plage. A savoir que le tsunami de 2004 a durement affecté la réserve, tuant même 47 visiteurs qui se restauraient à cet endroit.

Parmi les 300 éléphants du parc, nous en observons une dizaine au cours de la journée. Petit coup de coeur pour les plus jeunes, plus maladroits et qui ont toujours l’air de rigoler lorsqu’ils pratiquent leur activité préférée: manger (tiens, cela rappelle quelqu’un…).



Malgré l’abondance de la faune, la forêt rend l’observation des animaux plutôt difficile. Il est plus aisé de les repérer dans les clairières et près des points d’eau, à l’image de ces troupeaux de daims et de buffles.

Mais l’œil aguerri par notre précédent safari nous permet d’immortaliser plusieurs cerfs, cochons sauvages (nouvel animal favori d’Anouck), singes, paons, mangoustes, iguanes et crocodiles.
Plus de 200 espèces d’oiseaux ont également été recensées à Yala, dont beaucoup migrent du nord en hiver. Ils se regroupent en masse sur les arbres à proximité de l’eau.
Nous reprenons le safari vers 14 heures, après un rice & curry national et surtout une bonne sieste. Il faut dire que le vent combiné au bruit du moteur et à la piste accidentée ont de quoi fatiguer! Le soleil tape, et la chaleur commence vraiment à se faire ressentir, à en croire les animaux qui se montrent beaucoup moins. Heureusement, le parc compte également certains des plus beaux paysages du pays!





En fin d’après-midi, nous tombons nez à nez avec une maman éléphant et son petit, à notre plus grand bonheur. On pourrait rester des heures à les observer ainsi.

Notre excursion se termine par le plus beau des cadeaux. Alors que nous roulons tranquillement vers la sortie du parc, notre chauffeur est pris d’un violent engouement et accélère pied au plancher sans nous prévenir. Nous manquons de passer par dessus bord avant de comprendre l’objet de cette frénésie: un ours lippu se promène gentiment sur le côté de la route. Nous sommes très chanceuses car ils sont peu nombreux!



Nous rentrons émerveillées de cette expérience, même si certains aspects nous ont un peu refrénées. Le parc est très fréquenté, notamment en matinée par les visiteurs privilégiant les safaris d’une demi-journée. Nombreuses sont les jeeps que nous avons croisées avec seulement deux passagers… Résultat, lorsqu’un animal emblématique du pays fait son apparition, les véhicules connectés entre eux via téléphone ou talkie-walkie accourent, jusqu’à former une file d’attente devant lui. Une réglementation sur le remplissage des jeeps serait la bienvenue: “covoiturage” = moins de jeeps = moins de pollution et de bruit = plus d’animaux et moins d’attente pour les observer.
C’est également la raison pour laquelle nous avons opté pour un safari d’une journée, de manière à nous éloigner des sentiers battus et explorer des lieux plus reculés en perturbant la faune du parc le moins possible. Plus cher certes, mais plus appréciable.
Le retour se fait au coucher du soleil, à l’heure où des centaines de chauve-souris partent chasser.


Et comme si on avait pas eu assez d’aventures pour aujourd’hui, nous voilà devant la porte de notre chambre d’hôtel… sans clef. Le propriétaire (celui-là même qui nous a aidées à pourchasser le bus pour la gourde filtrante) nous explique qu’il n’a pas de double car les précédents occupants ont également égaré leur clef et qu’il n’a pas eu le temps d’aller chez le serrurier. Nous retournons toutes nos affaires… rien. Nous appelons notre chauffeur de jeep qui dit n’avoir rien retrouvé. Nous préférons vérifier par nous-mêmes chez lui, mais non. La clef doit sans doute faire son propre safari au milieu du parc de Yala. Le gérant, désormais accompagné de son cousin, tente en vain de démonter la serrure. Il leur faudra finalement démonter les barreaux de la fenêtre pour que l’une de nous deux puisse rentrer dans la chambre et ouvrir de l’intérieur.

Haputale (04/01 - 07/01)
Pour nos derniers jours au Sri Lanka, nous décidons de remonter vers la région montagneuse du pays pour laquelle nous avons eu un véritable coup de cœur deux semaines plus tôt. Après une TRÈS bonne nuit de sommeil, c’est une nouvelle (et dernière) fois en bus que nous choisissons de voyager. Direction Haputale et ses hauts plateaux vallonnés. Pour cela, il nous faudra changer deux fois de transports et passer les célèbres cascades de Diyaluma (les deuxièmes plus hautes du pays). Mais à peine arrivées, nous savons qu’il s’agit de l’endroit idéal pour clôturer ce périple sri-lankais. La ville a conservé l’héritage des planteurs de thé britanniques, et ce sont des plantations verdoyantes qui s’étendent à perte de vue.

Bien moins touristique qu’Ella, Haputale constitue une excellente base pour de nombreuses excursions et randonnées. Le lendemain, nous avons d’ailleurs décidé de louer un scooter afin de visiter le siège du thé Lipton, qui dit-on offre une vue époustouflante sur la vallée. La ballade en elle-même est déjà spectaculaire, et même si il nous faut quasi une heure pour faire 15 kilomètres, nous en apprécions chaque minute.

Plus on monte, plus le ciel se couvre, et nous voilà vite aveuglées par la brume épaisse qui enveloppe la colline. Une toute autre atmosphère s’installe, presque mystérieuse, et c’est en silence que nous continuons d’avancer.


Après s’être acquittées des frais d’entrée, Anouck a une sensation bizarre en conduisant, et on remarque que la roue arrière est à plat. Il y a comme un air de déjà-vu…
C’est bête, on est à 500m de l’arrivée et à 200m de l’entrée du site. Nous réussissons à joindre le gérant de notre hôtel, qui nous conseille de garer la moto sur le côté et de redescendre à pieds jusqu’au premier village d’où nous pourrons prendre le bus pour rentrer. C’est ainsi que nous nous retrouvons à errer dans le brouillard au milieu des plantations de thé. On préfère en rigoler, et on se dit que l’on est revenues à notre rythme de croisière niveau galères.

Le ciel finit par se dégager et nous sommes subjuguées par la beauté des lieux. Ça vaut bien la vue du siège de Lipton!



Nous avons également la chance d’admirer les cueilleuses de feuilles de thé en plein travail. Malgré leurs conditions difficiles, elles ne cessent de sourire et s’aventurent parfois à quelques mots en anglais lorsqu’elles nous croisent.

Après 7km de descente, nous arrivons au village et croisons le propriétaire de notre hôtel en tuk-tuk parti récupérer son scooter. Il nous indique le bus à prendre, ce qui nous permet de rejoindre notre hébergement une trentaine de minutes plus tard. Quelle aventure (encore)!
Nous savourons notre dernière après-midi dans un café à la vue imprenable, qui plus est spécialisé dans la production de fraises, framboises et autres baies. C’est donc avec deux jus frais que nous contemplons une dernière fois ces paysages uniques et les immortalisons dans notre mémoire.


Notre visite du Sri Lanka s’achève ici. Ne nous reste plus qu’à rejoindre Negombo, soit 8h de train qui se transformeront en presque 11, et d’où nous reprendrons l’avion vers l’incomparable Bangkok. Le Sri Lanka fera sans doute partie des pays coups de cœur de ce tour du monde.

Ressentis
NOS COUPS DE CŒUR
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La diversité du pays (jungle, parcs nationaux, plages, montagnes)
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L'hospitalité des locaux
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La facilité de planifier
NOS DÉCEPTIONS
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Transports longs malgré de courtes distances
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Humidité permanente
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Nourriture pas très variée
Budget


