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Paraguay / Brésil

(20/08 - 25/08)

Enclavé entre le Brésil, la Bolivie et l’Argentine, le Paraguay était loin, très loin, de figurer au programme. Complètement hors des circuits classiques, il s’est pourtant révélé être notre ultime pays d’Amérique latine. Et malgré une relative absence de sites touristiques, notre visite nous a réservé bien des surprises… De la frontière bolivienne à la frontière brésilienne, retour sur notre traversée express de quasi 2000 kilomètres!

Sommaire

Paraguay

Paraguay

Notre périple débute à la frontière terrestre avec la Bolivie. Après présentation aux autorités des papiers exigés (passeports, tests PCR, formulaires d’immigration, carnets de vaccination), nous… attendons. Car bien sûr, aucun transport public ne dessert ce poste-frontière. On vous rassure de suite, on le savait, et on y était préparées. Nous étions ainsi au courant que l’autostop serait la seule façon d’atteindre notre première destination. Désormais habitués de rencontrer des voyageurs “égarés”, les camionneurs ont bien compris qu’ils pouvaient en tirer profit. Ils n’ont donc pas hésité à nous proposer leurs services, que nous avons gentiment déclinés à cause de leur prix exagéré. Par chance, un commercial a bien voulu nous prendre à bord de son pick-up et accepté de nous déposer au prochain embranchement.

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Une heure plus tard, et nous voilà à La Patria, sans doute le plus petit village qu’il nous ait été donné de voir. Notre chauffeur nous propose alors un super plan: nous reposer le temps qu’il réalise ses ventes, avant de revenir nous chercher pour effectuer 120 kilomètres supplémentaires! Claro que nous acceptons! Une heure passe, puis une deuxième et une troisième…. jusqu’à ce que nous nous fassions une raison. Bref, un beau lapin pour agrémenter notre arrivée! Heureusement, nous apprenons que la liaison La Patria - Asunción vient de reprendre du service et opère tous les vendredis... pile aujourd'hui! Nous réservons donc deux billets in extremis et patientons jusqu’au départ prévu à 6h du soir.

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Le bus atteint la capitale à 4h du matin, et malgré la fatigue accumulée ces derniers jours, nous parvenons sans encombre à notre hébergement: un dortoir de quatre lits (tous libres Dieu merci) dans un hôtel qui semble s’être transformé en une colocation masculine adepte de substances illicites. Qu’importe, nous réussissons à récupérer quelques heures de sommeil avant de partir à la découverte de la ville. Et là, c’est le choc: les habitants sont quasi tous blancs, très grands, et parlent une étrange langue, un mélange d’espagnol, de dialecte local et d’allemand. Difficile pour nous de les comprendre, et encore moins de supporter la chaleur étouffante. Avec 38°C en plein hiver, on se demande bien comment ils peuvent vivre sous 50 degrés en été! Le centre ne nous faisant pas grande impression, nous décidons de nous rendre dans le lointain (et par lointain, on entend plus d’une heure de transport en commun) quartier d’Aregua. Réputée pour sa foire aux fraises, nous avons hâte de nous en gaver jusqu’à ne plus pouvoir. Mais au lieu des centaines d’échoppes auxquelles nous nous attendions, nous sommes débarquées au milieu de cinq stands éphémères qui se battent en duel! Malgré la déception, nous ne manquons pas de goûter à plusieurs spécialités.

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De retour à Asunción, nous préparons notre future excursion qui se révélera être l'une des plus mouvementées et trépidantes de tout notre tour du monde! Cap sur… le Brésil!

Brésil

Brésil

Pas d’inquiétude, ce n’est pas vraiment le 5ème plus grand pays de la planète que nous nous apprêtons à explorer, mais seulement l’un de ses sites le temps d’une journée. Vous l’aurez deviné, ce sont bien les célèbres chutes d’Iguazú que nous allons visiter. Pour cela, nous nous motivons pour 7h de transport jusqu’à la ville frontalière de Ciudad del Este. Située à moins de 10 kilomètres du Brésil, nous y passons la nuit avant le Jour J. Le lendemain, lever à 6h du matin, plus excitées que jamais. Et c’est accompagnées de Fernando, notre chauffeur de taxi pour la matinée, que nous prenons la route pour la ville de Foz et son incontournable parc national. A la frontière officielle, aucun contrôle n’est nécessaire pour les personnes se cantonnant à la zone limitrophe. Une véritable aubaine pour nous qui redoutions de nous voir tamponner le cachet brésilien blacklisté dans notre passeport! Avec le décalage horaire (une heure), nous parvenons à destination à 9h tapantes. Exaltées, nous sommes ravies de remarquer que nous sommes parmi les premiers à arriver. Sauf que… il est lundi, et les travailleurs que nous croisons nous annoncent que le site est aujourd’hui FERMÉ pour entretien. “Revenez demain!” Ben tiens, c’est pas comme si on avait un vol pour l’Europe hein! Notre déconvenue est à la hauteur des cascades que nous devions admirer: IMMENSE. Fernando tente bien de négocier avec les ouvriers et de nous consoler en nous proposant d’autres parcs d’attractions, mais rien n’y fait. Nous préférons lui demander de nous ramener directement au Paraguay. Triste pour nous, il s’exécute et nous reprenons la route. Sur le retour, nous apercevons une entreprise offrant des tours en hélicoptère, de quoi nous rappeler de merveilleux souvenirs en Zambie… “Et les hélicoptères, ils sont aussi à l’arrêt?” me prend-il soudainement de demander. “Je ne sais pas, vous voulez qu’on aille vérifier?” répond alors notre conducteur. Ni une ni deux, j’accepte, sans laisser le temps à Anouck de cogiter. Politique 0 regret! Fernando revient 2 minutes plus tard avec “une bonne et une mauvaise nouvelle: la bonne, c’est qu’ils fonctionnent; la mauvaise: c’est très cher!!!”. “Cher comment?” “400 Réals”. Réals? Impossible de savoir à quoi cela correspond. Nous nous empressons d’employer notre convertisseur de devises pour découvrir qu’il s’agit de… 65€ par personne! Le temps d’échanger un regard, et on fonce!

Notre euphorie retrouvée est cependant de courte durée puisqu’au comptoir, on nous précise que l'hélicoptère ne sort qu’avec minimum trois passagers à bord. “Attendez un peu, d’autres clients pourraient se présenter”. Mouais. Un jour de fermeture des chutes, en temps de Covid, pas sûr qu’il y ait foule! Anouck et moi nous adressons alors simultanément à notre chauffeur: “ça vous dit un tour d’hélico gratuit?”. Réponse: “NON, jamais de la vie, je ne monte pas là dedans!". Bon. On passe à la femme de ménage... qui refuse pour la même raison. On retente auprès du conducteur, à qui on expose nos meilleurs arguments (on a du mal à croire qu’il faille convaincre quelqu’un pour ça) et qui après réflexion, accepte FINALEMENT de se joindre à nous. 15 minutes plus tard, et nous voilà tous parés au décollage.

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C’est parti pour le survol des 275 cascades d’Iguazú! Véritable merveille de la nature, cet ensemble de chutes d’eau inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est à cheval entre le Brésil et l’Argentine. Si dans les airs, nous ne sommes pas en mesure d’apprécier le rugissement et les vibrations produites par les 6 millions de litres déversés chaque seconde, la hauteur de l’appareil nous permet quand même de saisir toute la puissance des éléments en plus de pouvoir contempler l’étendue totale du site (trois kilomètres environ). Bref, un spectacle inouï et idéal pour faire nos adieux (ou au revoir?) à l’Amérique latine.

Car oui, c’est bien ici que s'achèvent nos sept mois sur le continent américain. Fernando, survolté par l’expérience, ne cesse de nous remercier jusqu’à la station de bus, où il insiste pour nous offrir deux t-shirts de sa nouvelle marque de vêtements. Nous regagnons ensuite Asunción, où nous nous délestons de plusieurs kilos de nos sacs à dos pour que ces derniers puissent être acceptés en tant que bagages à main pour notre vol le lendemain. Direction São Paulo, puis Francfort, pour finalement atterrir à ISTANBUL!

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Ressentis

Ressentis

NOS COUPS DE CŒUR

  • La possibilité de se rendre au Brésil du Paraguay, sans passage officiel de frontière, en toute légalité 

  • La chance de pouvoir effectuer un vol en hélicoptère à un prix défiant toute concurrence

NOS DÉCEPTIONS

  • Le climat à la limite du supportable

  • Les langues difficilement compréhensibles 

  • Le mauvais rapport qualité/prix (au Paraguay)

Budget

Budget

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