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Mexique 

(10/02 - 25/03

09/04 - 22/04)

C’est LE petit nouveau qui s’est invité à la fête. Absolument pas prévu au départ, nous avons pourtant ajouté le Mexique à notre itinéraire afin de mieux nous préparer à notre arrivée en Amérique latine. Réputé idéal pour l’apprentissage de l’espagnol, le pays nous a bien évidemment également séduites par sa scène culinaire, mais pas seulement. Outre la célèbre péninsule du Yucatán bordée par la mer turquoise des Caraïbes, l’ensemble du Mexique regorge de richesses naturelles et patrimoniales: volcans actifs et forêts tropicales, pyramides Aztèques et sites archéologiques Mayas, déserts et villes coloniales… Difficile de tracer notre feuille de route tant le pays brille par sa diversité. Nous optons finalement pour une traversée d’ouest en est de Mexico à Cancún sur deux mois (il faut bien ça!). Bienvenidos au royaume des tacos!

Sommaire

Etat de Mexico (10/02 - 18/02)

Etat de Mexico (10/02 - 18/02)

Nous commençons donc notre découverte du pays par Mexico, capitale politique et culturelle du Mexique. Si nous ne sommes habituellement pas amatrices de ces grandes villes souvent très polluées et oppressantes, Mexico nous surprend dès notre arrivée par son atmosphère chaleureuse et accueillante. Que ce soit à l’aéroport, dans le taxi, dans la rue ou à l’hôtel, qu’il s’agisse des autorités ou des locaux, nous sommes reçues avec le sourire et beaucoup de sympathie.

Nous débutons notre visite par la Torre Latinoamericana haute de 183 mètres afin d’avoir une vue d’ensemble sur les 1495km² de la mégapole et ses 22 millions d’habitants. Tout bonnement impressionnant, et surtout aucun nuage de pollution à l’horizon! Conséquence positive du Covid ou de la circulation alternée récemment mise en place par le gouvernement, on ne sait pas vraiment, mais on prend plaisir à respirer l’air frais sous ce beau ciel bleu et un soleil qui tape un peu.

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Concernant la pandémie justement, les autorités mexicaines ont mis en place un code couleur à 4 niveaux (rouge, orange, jaune, vert) correspondant à l’évaluation évolutive (tous les 15 jours) de la situation sanitaire de chaque Etat. Les restrictions sont ainsi gérées localement et sont plus ou moins strictes en fonction de la région. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes BLUFFÉES! Port du masque obligatoire pour tous (dont les enfants) hors domicile, distanciation sociale, distribution de gel antibactérien, prise de température et tapis désinfectants à chaque entrée d’établissement, sens de circulation dans les rues piétonnes et bâtiments, bref, les mesures instaurées sont multiples et totalement respectées.

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Situation rouge oblige, les musées de la capitale sont temporairement fermés. Dommage, car il s’agit pour nous d’une démarche devenue essentielle à la compréhension d’un nouveau pays. On s’adapte, et on décide de s’instruire et de se familiariser avec la culture mexicaine par la lecture avant de totalement nous immerger dans ce nouvel environnement. C’est ainsi que nous apprenons à différencier les principales civilisations dites précolombiennes (vivant en Amérique avant l’arrivée de Christophe Colomb en 1492), à savoir:

  • Les Olmèques (2500 à 500 av. J.-C.): considérés comme la culture mère du Mexique, les Olmèques ont établi les bases de l’écriture et du calendrier. Ils ont également développé les premières techniques d’agriculture, d’architecture et de céramique. Leurs vestiges sont identifiables à la présence de tête colossales sculptées dans la pierre dans le centre du pays.

  • Les Mayas (-2600 av. J.-C. à 1520 ap. J.-C.): reconnus comme la civilisation dominante, les Mayas ont fondé le seul système d’écriture complet et ont développé d’immenses connaissances en mathématiques et en astrologie utilisées dans la construction de leurs cités. Il est possible d’admirer plusieurs sites au sud-est du Mexique et dans le nord de l’Amérique centrale.

  • Les Aztèques (1200 à 1521 ap. J.C.): ultime grand empire préhispanique, les Aztèques ont fortement été influencés par les autres civilisations. Adeptes de sacrifices humains destinés au Dieu Soleil, ils sont également à l’origine de la construction de l’actuelle ville de Mexico depuis laquelle l’Empereur exerçait son pouvoir sur une grande partie du territoire mexicain.

  • Les Incas (1200 à 1533 ap. J.C.): contrairement aux Mayas et aux Aztèques qui appartiennent à la Mésoamérique, les Incas font partie des cultures d’Amérique du Sud. Nous approfondirons ainsi cette civilisation lors de notre futur séjour au Pérou.

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La découverte de l’Amérique et de ses nombreuses ressources suscita la curiosité et la convoitise des Européens qui multiplièrent les voyages d’exploration et se lancèrent à la conquête du Nouveau Monde. Malheureusement, les Indiens n'opposèrent que très peu de résistance aux conquistadors avantagés par leurs armures, chevaux et armes à feu, et considérés comme des dieux par les populations autochtones. C’est ainsi que les Mayas, Aztèques et Incas disparurent en quelques années, massacrés par les Espagnols ou décimés par les maladies importées d’Europe.

Aujourd'hui, les descendants des survivants Mayas et Aztèques vivent principalement au Mexique et en Amérique Centrale tandis que ceux des Incas demeurent en Equateur, au Pérou et en Bolivie. Si leur mode de vie est singulièrement différent de celui de leurs ancêtres, ils ont conservé nombre de traditions vestimentaires, religieuses et culinaires. Traditions que nous avons bien évidemment hâte de découvrir!

Après ce petit point d’histoire, nous appréhendons mieux l’aspect cosmopolite de la capitale et son kaléidoscope architectural: bâtiments de l’époque coloniale, ruines archéologiques pré-hispaniques, fresques surdimensionnées, constructions contemporaines, ruelles colorées… On ne sait plus où donner de la tête!

Rien que dans le Centro Historico, plus de 1500 édifices sont classés monuments historiques ou artistiques, si bien que nous décidons rapidement de prolonger notre séjour à Mexico de quelques jours. Outre le cœur de la ville, cela nous permet d’explorer quelques secteurs plus éloignés. Direction Chapultepec et son poumon vert, l’un des plus grands parcs urbains.

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On enchaîne avec le charmant quartier de Coyoacán tout en couleurs. Nous nous laissons volontiers guider par ces demeures flamboyantes et ne manquons pas la célèbre maison bleue de Frida Kahlo et Diego Rivera, couple de peintres mythiques et emblématiques du Mexique.

Et qui dit nouvelles couleurs dit nouvelles odeurs, et bien sûr, nouvelles saveurs!! Mexico concentre à elle seule toute la diversité culinaire du pays, où la cuisine de rue est omniprésente: étals, bars à tacos, marchés… Il y en a absolument pour tous les goûts, voire plus…!

Véritable melting-pot culturel, la ville offre également une cuisine contemporaine au travers de restaurants mettant à l’honneur des spécialités régionales dans des plats mêlant techniques de la haute gastronomie et ingrédients traditionnels mexicains. C’est le cas de Quintonil, où nous avons eu la chance de fêter le 26ème anniversaire d’Anouck.

Bilan de cette première semaine au Mexique plus que positif, puisque la capitale aura réussi à balayer d’emblée tous nos clichés (pollution, covid, sécurité). Nos appréhensions délégitimées, il est temps pour nous de partir à la rencontre de ce pays si prometteur. Notre arrivée au terminal de bus suffit à faire taire nos dernières inquiétudes: nous sommes déconcertées par tant d’amabilité, d’organisation et par la facilité avec laquelle il nous est possible de réserver nos billets.

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Cap sur Teotihuacán, le plus grand site archéologique de toute la Mésoamérique. Après une heure de route, nous sommes déposées... à plus de 5 kilomètres de notre hébergement! Heureusement, un employé de la ville propose de nous amener à bon port à bord… de son quad! Plus incognito, tu meurs!

Comme on s’en doutait, les vestiges (situés dans l'État de Mexico) sont inaccessibles à cause de la pandémie. C’est parfois le prix à payer pour voyager en temps de Covid. Pour autant, la “Cité où les dieux sont nés” reste observable d’un peu plus loin depuis son enceinte. Nous décidons d’en faire le tour à vélo et réussissons ainsi à distinguer les imposantes pyramides du Soleil et de la Lune. Malgré la distance, nous sommes franchement impressionnées par la sophistication de la civilisation de Teotihuacán, qui sans outils métalliques, animaux de trait ni roue, et avec 3 millions de tonnes de pierres, est parvenue à ériger de telles structures (70m de haut et 222m de côté pour la plus grande) aux environs de 200 av. J.-C.

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Si plusieurs hypothèses sont émises concernant l’origine et la disparition de ce peuple sans nom, nul doute qu’il s’agissait d’une civilisation complexe et brillante.

Etats d'Hidalgo & Querétaro (18/02 - 23/02)

Suite à cette première visite archéologique, nous quittons l'État de Mexico pour celui d’Hidalgo un peu plus au nord et sa capitale Pachuca. Bon, il va nous falloir encore un peu d’entraînement avant de totalement nous accoutumer au système de transport local, mais après quelques péripéties, nous arrivons enfin à destination.

Etats d'Hidalgo & Querétaro (18/02 - 23/02)

Nous découvrons alors Las Palmitas, la plus grande fresque murale du Mexique. Inspiré du street-art et de la tradition des grands muralistes mexicains, ce projet d’une durée de 5 mois a permis de réhabiliter d’anciens membres de gangs dans la société et d’insuffler un esprit communautaire à ce quartier autrefois mal famé. Repeintes aux couleurs de l’arc-en-ciel, les 209 habitations forment désormais une immense vague éclatante de 20 000 m² absolument spectaculaire!

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Nous n’en oublions pas pour autant le centre-ville et ses ruelles autant colorées qu’escarpées.

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Ça monte, ça monte!  Anouck râle un peu mais je la motive en lui promettant une vue époustouflante…

Après près de deux heures d’efforts et de protestations, nous atteignons enfin notre but et TROUVONS PORTE CLOSE. Il est 16h56, et le site censé fermer à 17H est déjà verrouillé.  Dommage, un aller-retour pour Rio de Janeiro nous tendait les bras...

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Dépitées, nous profitons quand même de la belle vue qui s’offre à nous.

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Cette “petite” virée improvisée nous a plus que creusées, et nous décidons de nous essayer à la spécialité locale pour nous récompenser. La cuisine mexicaine possède en effet une identité bien marquée, et si l’on retrouve facilement des plats généraux (quesadillas, tacos, enchiladas, etc.), chaque région a ses propres mets. Ici? Les pastes, de petits chaussons cuits au four à pizza et farcis de divers ingrédients.

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Le lendemain, nous partons en excursion à Mineral del Chico, notre premier “Pueblo Mágico”. Niché dans la Sierra de Pachuca à près de 2400 mètres d’altitude, le charmant village minier de Mineral del Chico a été intégré au système des “villes magiques” du Mexique en raison de son patrimoine historique, culturel et naturel. La place principale avec l’église de la Purísima Concepción, sa fontaine en fer forgé et ses maisons colorées ainsi que notre petite promenade en forêt témoignent de cette richesse multiple.

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Nous enchaînons avec l’Etat de Querétaro et sa capitale éponyme. Si la ville n’est pas réputée des plus attrayantes, nous sommes de suite conquises par son centre historique: rues piétonnes pittoresques, églises et temples multicolores, places animées, sans oublier le mirador surplombant “Los Arcos”, l’aqueduc représentatif de Querétaro long de 1,28 kilomètre.

A noter qu’au Mexique, nos ventres n’ont jamais le temps de crier famine, au plus grand bonheur (et soulagement) d’Anouck! Les Mexicains aiment manger, et du petit matin à la tombée de la nuit, les occasions de se restaurer ne manquent jamais.

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Nous approfondissons notre découverte de la région par un petit détour dans la jolie bourgade de Bernal à 1h de là. Outre son atmosphère paisible et son architecture traditionnelle, son principal attrait réside dans la Peña de Bernal, une aiguille rocheuse de 350 mètres de haut considérée comme le 3ème plus grand monolithe au monde.

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Si ce dernier semble facile à escalader, nous ne pouvons grimper qu’à mi-chemin, le sommet étant réservé aux alpinistes chevronnés. Peu importe, le point de vue est déjà bien dégagé et nous réserve un panorama incroyable.

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A notre retour au village, nous nous délectons de délicieuses gorditas, beignets de pâte à tortilla garnis et cuits au four typiques de Bernal. Histoire de ne rien laisser au hasard, nous goûtons à tous les parfums: effiloché de viande, fromage, pommes de terre, haricots, chorizo, etc., le tout accompagné de notre quotidienne eau au citron.

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Etat de Guanajuato (23/02 - 28/02)

Etat de Guanajuato (23/02 - 28/02)

Nous ne nous arrêtons pas en si bon chemin et poursuivons notre route vers San Miguel de Allende dans l’Etat de Guanajuato. Il ne nous faut pas longtemps pour tomber sous le charme de cette nouvelle ville coloniale. Elle est si plaisante que de nombreux retraités américains y ont acheté une résidence secondaire pour passer l’hiver au soleil. Qui ne ferait pas de même? Avec ces jolies rues pavées et ces façades ocres et jaunes, difficile de nous limiter à quelques photos. C’est bien simple, la ville toute entière est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Inspirée de la Sagrada Familia de Barcelone, la paroisse de San Miguel Arcángel et ses immenses tours roses représentent l’âme de la ville à la perfection: vive et  chaleureuse.

Églises baroques, patios secrets et parcs ombragés cohabitent avec de nombreuses galeries d’art et boutiques d’antiquités.

Mais mieux vaut être en forme pour arpenter les allées de San Miguel de Allende, en particulier si comme nous, vous appréciez prendre un peu de hauteur. Les courtes distances annoncées sont souvent trompeuses, car les pentes qui mènent au belvédère sont elles bien raides et réelles! Heureusement, un bon jus d’orange pressé nous donne des forces jusqu’à l’arrivée.

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Et puis il y a surtout le déjeuner en vue, source de motivation inégalable pour vous savez qui! C’est reparti pour une dégustation de tacos et un copieux burrito! Un régal! Inutile de commenter les churros fourrés au chocolat en guise de dessert, on vous laisse saliver!

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Ultime visite dans le nord du plateau central et pas des moindres: Guanajuato. A 2080m d’altitude, il s’agit pour beaucoup de la plus belle des villes coloniales mexicaines. Cité minière devenue universitaire, Guanajuato est également classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et à juste titre! Entre ses places joliment arborées, d’opulents édifices coloniaux, et des maisons toujours plus colorées, le cœur historique est un véritable musée à ciel ouvert dans lequel nous prenons plaisir à déambuler.

L’accès au funiculaire nous permet en un rien de temps de dominer la ville et ses collines. Quel spectacle envoûtant! On pourrait rester des heures à contempler ce tableau vivant.

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La descente se fait à pied par des dizaines de ruelles aux habitations bariolées jusqu’à la célèbre et minuscule “Callejon del beso” (ruelle du baiser) et ses 68 centimètres de large! La légende raconte l’histoire d’un amour interdit entre la fille d’une famille aisée et un mineur. Ce dernier loua une chambre en face de sa belle afin qu’ils puissent s’échanger de furtifs baisers depuis leurs balcons respectifs.

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De retour au centre, nous ne manquons pas le marché d’Hidalgo pour son architecture insolite, l’artisanat que l’on peut y chiner et bien sûr ses produits à consommer! Nos sens s’éveillent doucement mais sûrement, et nous optons finalement pour un bon poulet grillé et son accompagnement doré.

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Au cours de notre expédition, nous plongeons par endroit sous terre afin d’emprunter le réseau de tunnels souterrains construit au XIXème siècle pour pallier les risques d’inondations. Il est aujourd’hui utilisé pour désengorger les rues principales. Si la fraîcheur y est agréable, nous évitons de nous éterniser dans ce labyrinthe sans aucun panneau de signalisation.

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Ce qui est sûr, c’est qu’il nous aura mis dans l’ambiance de notre prochaine expérience: le musée des momies! Malgré le manque d’explications, nous restons bouche bée devant tous ces corps exposés extrêmement bien conservés. Leur découverte remonte à 1865 lorsque les autorités décidèrent d’exhumer des dépouilles anciennes afin de faire de la place dans le cimetière. Parmi elles, de nombreux cadavres naturellement momifiés (dont un fœtus). Glauque, et un poil angoissant!

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Nous nous remettons lentement de nos émotions avant d’assister à un magnifique coucher de soleil sur les environs, de quoi nous ramener délicatement à la réalité.

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Et si nous trouvions Guanajuato déjà bien animée en journée, c’est bien le soir qu’elle se réveille totalement, notamment grâces aux “Callejoneadas”, des sérénades nocturnes menées dans la rue par les étudiants et entrecoupées de contes et histoires drôles. On n’a malheureusement pas pu y participer, mais croyez-nous, on les a bien entendues!

Etats de Puebla & Veracruz (28/02 - 04/03)

Etats de Puebla & Veracruz (28/02 - 04/03)

Après ces quasi trois semaines au nord de Mexico City, nous décidons d’entamer notre traversée vers l’est du pays. Direction Puebla, quatrième plus grande ville du pays. Et encore une fois, nous sommes épatées par la propreté et la modernité des transports en commun qui font de ce voyage de sept heures une véritable promenade de santé.

Fondée en 1531 par les colons espagnols, Puebla mérite assurément la visite. Outre sa renommée pour avoir été le théâtre de la bataille “Cinco de Mayo” (désormais jour férié) durant laquelle le général mexicain Zaragosa défendit victorieusement la cité contre l’armée française, Puebla abonde en monuments historiques et bâtiments colorés. Malgré sa rapide expansion et la croissance de sa population (1,5 million d’habitants), sa vieille ville a conservé toute son authenticité. Entre son esplanade centrale du Zócalo, la plus haute cathédrale du Mexique, les 70 églises dans son seul centre historique et une bonne centaine d’édifices coloniaux ornés d'azulejos (carreaux de faïence), Puebla nous surprend par la concentration de sa richesse culturelle.

De bonne augure pour notre prochaine destination Orizaba, considérée comme l’une des villes les plus intéressantes du Veracruz. Hors des sentiers touristiques, elle est située au plus proche du Pico de Orizaba, le point culminant du Mexique à 5610 mètres. Et si le projet de son ascension nous a rapidement traversé l’esprit, les mises en garde contre les conditions de froid extrême et le mal des montagnes nous ont réfrénées. Nous lui avons ainsi préféré la colline du Cerro del Borrego accessible en téléphérique et qui offre une vue imprenable sur la ville et le sommet enneigé de la plus haute montagne du pays.

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Autre et principale curiosité d’Orizaba, son Palacio de Hierro, un pavillon de fer et d’acier attribué à Gustave Eiffel, construit à Paris à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889 puis démonté et acheminé par bateau pour en faire l’hôtel de ville. Il abrite désormais une demi-douzaine de petits musées consacrés à l’archéologie, à l’histoire de la bière ou encore à l’évolution du football, ainsi qu’un planétarium et un musée interactif dédié aux découvertes scientifiques.

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Juste en face, la place centrale avec le Parque Castillo et la Catedral de San Miguel Arcángel nous immerge un peu plus dans la vie locale.

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On atterrit alors par hasard (bon, hasard un peu forcé par Anouck il faut l’avouer) dans un petit restaurant avec un traditionnel “menu del dia”: un choix de soupe ou bouillon, puis de riz ou pâtes, suivi d’un plat typique et enfin d’un petit dessert. Le tout accompagné de pain et d’un jus de fruits frais où d’une eau au citron pour… moins de 2€ par personne! Les portions sont copieuses, le personnel très accueillant et la nourriture savoureuse et bon marché. Bref, une formule qui nous correspond tout à fait et qui nous permet de goûter à plusieurs spécialités.

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Pour la digestion, pas de panique, le sentier aménagé de 2 kilomètres au bord de la rivière tombe à pic! La promenade a même des allures de safari, la ville ayant installé plusieurs enclos d’animaux tout au long du parcours: ours, tigres, hippopotames, jaguars, coyotes, etc. Bien qu’ils aient été sauvés de conditions de vie déplorables et que nous apprécions pouvoir les observer de si près, nous sommes incapables de les photographier et préférons garder en mémoire nos souvenirs d’animaux sauvages en Afrique.

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C’est ainsi que s’achève notre séjour à Orizaba. Direction Oaxaca dans l’Etat du même nom, véritable carrefour culturel et bastion de l’identité indienne.

Etat d'Oaxaca (04/03 - 14/03)

Etat d'Oaxaca (04/03 - 14/03)

Le voyage (extrêmement climatisé) de plus de huit heures au lieu de six nous rappelle bien des péripéties, puisque le chauffeur fait demi-tour à mi-chemin sans explication pour emprunter une autre route avant de se perdre plusieurs fois. Heureusement, certains passagers lui viennent en aide et lui indiquent la direction à suivre afin d’arriver à bon port à… 2h30 du matin.

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Nous voilà dans la captivante Oaxaca (de Juarez) que nous nous empressons de découvrir le lendemain. S’il y a bien une ville que tout le monde adore au Mexique, c’est celle-là, et comprend vite pourquoi! Baptisée en l’honneur de l’enfant du pays et seul président mexicain indien, le zapotèque Benito Juarez, Oaxaca fait l’unanimité, tant parmi les locaux que les étrangers. Et il n’y a pas à dire, ses sols pavés, ses marchés, ses arbres en fleurs, ses rues paisibles et ses façades très colorées nous font de suite chavirer.

Question animation, c’est au zócalo qu’il faut se rendre. A l’ombre d’un parc et d’élégantes arcades, cette place piétonne est l’endroit idéal pour s’imprégner de l’atmosphère oaxaqueña. Cireurs de chaussures et marchands de souvenirs y côtoient vendeurs de ballons et musiciens ambulants devant les terrasses des cafés et des restaurants. En son centre s’élève une imposante cathédrale de pierre du XVIème siècle et dont la construction ne s’acheva que 200 ans plus tard à cause de séismes récurrents.

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Un peu plus loin, le temple de Santo Domingo est considéré comme la plus belle église de la ville. Parmi les sculptures finement ciselées de sa façade baroque, le personnage portant une église représente le moine Santo Domingo, fondateur de l’ordre dominicain qui grâce au respect strict des voeux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, protégea (dans une certaine mesure) les Indiens des excès du colonialisme.

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A cette dimension spirituelle s’ajoute la plus grande concentration de talent et d’innovation artistique du pays. Il n’y a qu’à voir le nombre de demeures coloniales restaurées et reconverties en galeries, comme le MACO (musée d’art contemporain) ou le Centro Fotográfico qui expose les travaux de talentueux photographes internationaux.

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Après un mois au Mexique et il faut l’avouer, davantage de désillusions que de plaisirs gastronomiques, nous décidons de participer à un cours de cuisine locale afin d’en apprécier toutes les saveurs et leur complexité. L’activité débute naturellement par les incontournables courses au marché de Benito Juárez, l’un des plus grands de la ville.

Une fois bien approvisionnées, nous découvrons la cuisine dans laquelle nous allons être initiées. Et tout est prêt pour notre arrivée! Au menu, cinq préparations typiques du pays sous la supervision et l'œil attentif d’Esperanza. Pendant plus de six heures, cette descendante des Zapotèques va nous livrer des secrets culinaires hérités de sa famille. Il ne reste plus qu’à…!

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Nous commençons avec l’inévitable guacamole dans les règles de l’art. Les avocats cultivés localement grâce au soleil du pays le rendent encore plus succulent! On l’agrémente d’oignons rouges marinés au citron vert, de salsa faite maison (autant vous dire qu’elle arrache!), de tortillas frites (celles-là, on les achète toutes faites) et de… sauterelles grillées! On se jette dessus comme si cela faisait 10 jours que l’on avait pas mangé (pas sur les sauterelles grillées, sur le guacamole bien sûr…). On accompagne le tout de jus de sapote noire dont on se serait cette fois bien passées!

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Vient ensuite la réalisation des chiles rellenos, une première pour nous! Si nous l’avons remarqué sur toutes les cartes de restaurants, nous ne l’avons pas encore testé ni approuvé! Il faut dire que nous sommes souvent submergées voire apeurées par le nombre et le contenu des plats proposés! Pour en revenir à nos chiles, nous les grillons à même le gaz pour les peler facilement, puis les farcissons de fromage, de fleurs de courgette et de feuilles de sapote jusqu’à ne plus pouvoir les refermer.

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Puis on monte des blancs en neige (à la main, ça va de soi) que l’on ajoute aux jaunes; difficile d’imiter le coup de fouet d’Esperanza, l’expérience nous manque (et la force aussi). On plonge généreusement les chiles dans le mélange avant de les frire. Une règle d’or dans la cuisine mexicaine, toujours plus de gras!

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C’est surexcitées que nous nous attelons à la confection des traditionnelles tortillas. Composées chez nous de farine de blé, elles sont ici réalisées à partir de farine de maïs (jaune, bleue ou blanche). A observer Esperanza, ça a l’air si facile…  On doit pourtant s’y reprendre à plusieurs reprises avant d’en sortir une de correcte! Mais on y arrive, jusqu’à se découvrir une âme d’artiste! Bon, c’est vrai que depuis notre notre arrivée au Mexique, on n'en est pas très fans. Le goût est puissant et assez spécial. Mais ici, tout le monde en raffole, d’où notre persévérance. Verdict: elles sont meilleures que toutes celles que l’on a pu goûter!

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Ah cette Esperanza, quelle magicienne! Et ce n’est pas son mole rojo (molé rouge) qui dira le contraire! Sauce onctueuse de couleur et de composition diverse, le mole est devenu le plat signature d’Oaxaca. Habituellement réalisé avec plus de 30 ingrédients, il revêt pour les locaux une importance plus grande que la viande qu’il accompagne. Pour ce qui est du nôtre, 28 suffiront, ce qui est déjà bien assez! On frit tous les fruits secs et épices (amandes, noix, cacahuètes, raisins secs, anis, cumin, poivre, safran, graines de sésame et de courge, origan, thym, feuilles d’avocats, cannelle, clous de girofle), ainsi que les oignons, l’ail et le gingembre. Puis on fait revenir du pain et des bananes dans la même huile afin de les nourrir de tous ces arômes. On mixe le tout pour en faire une sauce plus ou moins épaisse avant d’y ajouter une bonne quinzaine de piments séchés (chilis guajillos, chilis  anchos, chilis chihualles), de la pulpe de tomate et du bouillon de poulet. On n’oublie pas trois bonnes poignées de sucre et la touche finale: du chocolat. C’est ainsi que nous dégustons le meilleur mole que l’on ait jamais mangé!

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Le cours de cuisine touche à sa fin, et au-delà de nous être davantage familiarisées avec la gastronomie mexicaine (et les nombres en espagnol), nous avons également vécu un moment unique grâce à Esperanza, toujours ravie de répondre à nos questions et de pouvoir partager avec nous sa culture. Muchas gracias!

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Repues à l’extrême, nous décidons d’explorer les alentours, dont le célèbre site de Monte Albán (si la route pour y accéder avait été en descente, on aurait pu facilement y parvenir en roulant!). L’ancienne capitale des Zapotèques trône sur un plateau à 400m d’altitude à quelques kilomètres seulement d’Oaxaca, et offre un panorama à 360° sur la vallée en contrebas.

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Reconnu pour son emplacement et ses dimensions uniques, ainsi que pour les vestiges de ses nombreux temples, palais, hautes plateformes, pyramides, terrains de jeu de balle (sport de l’époque), tombes, stèles et bas-reliefs aux inscriptions hiéroglyphiques, Monte Albán incarne une civilisation de savoir et d’expression artistique.

Apparue vers 500 avant J.C., la ville s’épanouit pendant 13 siècles et devient le cœur de l’empire Zapotèque avant d’être complètement abandonnée (pour des raisons encore inconnues) autour de 800 après J.C. On estime qu’elle a compté jusqu’à 35 000 habitants à son apogée.

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En route vers le littoral, nous décidons de faire une courte halte en montagne dans la Sierra Madre del Sur. Perché à près de 2500 mètres d’altitude, le petit village de La Venta vit dans les nuages. Nous effectuons les deux kilomètres qui nous séparent de notre destination à pied, non sans apprécier l’air pur et l’environnement apaisant qui se dégage des environs.

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A l’image de l’importante communauté au mode de vie alternatif établie ici, notre refuge cultive ses propres produits, dispose de pyramides de méditation et propose des “cabañas”, de petits cabanons en bois bien douillets dépourvus d’électricité mais équipés d’une salle de bain et d’une cheminée. Déconnexion et ressourcement assurés (si on oublie les trois grosses souris, la coupure d’eau puis la douche jaune qui a suivi…)!

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Comme on pouvait s’y attendre, Anouck voit en cette expérience l’occasion parfaite d’une balade à cheval. Mouais… Je me laisse gentiment convaincre et me retrouve sans tarder sur la selle rustique d’un canasson. Et nous voilà à chevaucher en pleine pampa mexicaine! Anouck est aux anges et contemple tranquillement le paysage, tandis que je m’évertue à diriger ma monture un peu dissipée. “T’inquiètes, ça viendra un peu plus dans chaque pays où on en fera”. Parce que ce n’est pas fini?!

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C’est sûr, si on avait pu prolonger notre séjour ici, on n’aurait pas hésité. Nous devons pour autant poursuivre notre itinéraire, satisfaites de lui avoir ajouté cet arrêt. Direction la côte Pacifique!

Après 4 heures de minibus, nous arrivons à Mazunte. Changement de climat, changement d’ambiance et… adieu l’authenticité. Bonjour le repère des surfeurs, rastas et néo-hippies étrangers. Complètement déboussolées (et pas du tout à notre place), on se concentre sur le positif, à savoir la cuisine internationale.

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Heureusement, notre hébergement (tenu par une adorable famille mexicaine) à l’écart du centre et sa vue spectaculaire compense notre désenchantement.

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Au vu des températures accablantes et de la fréquentation environnante diamétralement opposée à nos intérêts, nous prenons le parti de sortir en matinée. L’air est bien plus respirable et excepté quelques locaux qui se mettent au travail, les rues sont vides. On en profite pour emprunter le sentier jusqu’au cap rocheux de Punta Cometa et son superbe panorama sur l’océan.

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Nous accédons facilement à la plage attenante complètement déserte à cette heure. Ça tombe bien, c’est ici qu’on a prévu de pique-niquer pour le petit-déjeuner. Évidemment, on ne résiste pas à l’envie de piquer une petite tête, mais toujours avec prudence, car les vagues sont extrêmement puissantes.

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Pour la suite de notre escapade maritime, nous optons pour la location d’un scooter comme au bon vieux temps. Rapide et efficace. Enfin plus efficace que rapide, puisqu’il nous faut quasi 1h30 de route avant d’atteindre Puerto Escondido.

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Des petites criques aux vagues déchaînées du Pipeline de Zicatela, surfeurs comme amateurs de plages y trouvent leur bonheur, et nous aussi! Après nous être rapidement prêtées au bodyboard, nous partons à la recherche de baies plus abritées et bien plus colorées.

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Sur les recommandations de nos hôtes, nous nous arrêtons à Agua Blanca, un petit village de pêcheurs fréquenté des locaux et donc moins touristique. Tout ce qu’on aime, surtout au coucher du soleil!

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Notre parenthèse côtière s’achève sur une note sucrée afin de nous préparer psychologiquement aux 15 heures de transport qui nous attendent.

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Nous débutons en effet notre périple par trente minutes de “camioneta” dignes d’une course poursuite, puis patientons trois heures à la station de bus avant de monter à bord d’un car de nuit pour 11H30 de trajet. A demain!

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Etat du Chiapas (15/03 - 25/03 & 09/04 - 11/04)

Etat du Chiapas 

(15/03 - 25/03 & 09/04 - 11/04)

Nous voilà dans le Chiapas, l’Etat le plus méridional du Mexique et ayant abrité le plus grand nombre de civilisations préhispaniques. Ici, près d’un tiers de la population est d’origine amérindienne, descendant pour la plupart (90%) des Mayas. Pas moins de 12 peuples différents vivent encore dans cette région à l’identité très marquée, les plus nombreux étant les Tzeltales et les Tzotziles. L’héritage des Mayas et celui des conquistadors espagnols cohabitent ainsi étroitement, à l’image de San Cristobal de las Casas, capitale culturelle du Chiapas. Fondée en 1528, elle doit son nom au dominicain Bartolomé de Las Casas, évêque dominicain fervent défenseur des Amérindiens. Si la ville s’est retrouvée sur le devant de la scène médiatique en 1994 lorsqu’une bande de guérilleros (les zapatistes de l’EZLN) en a temporairement pris le contrôle par les armes en revendiquant la reconnaissance des droits indigènes, la prospérité et la sécurité semblent désormais assurées. Certaines tensions persistent, mais le mouvement a préféré délaisser l’action militaire au profit d’une campagne de propagande. Les zapatistes ont depuis fondé plusieurs communautés autogérées (et difficilement accessibles) en marge de l’Etat central. 

Avec son architecture coloniale et ses façades colorées, San Cristobal inspire le calme et la tranquillité. Cette ville aux allures de village de montagne abonde en petites boutiques, restaurants et cafés, et les vieilles coccinelles se croisent à chaque coin de rue pavée.

Pour s’imprégner de la culture locale, rien de mieux qu’une visite aux marchés. Le mercado Castillo Tielmans regorge de produits frais tandis que celui de Santo Domingo est entièrement consacré à l’artisanat Indien.

Les musées ne sont pas en reste, et retracent avec précision les coutumes et conditions de vie des communautés indigènes (vestiges archéologiques et anthropologiques, ouvrages divers, médecine traditionnelle, textile, etc.).

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Comme toujours, on essaie de gagner (parfois laborieusement) en hauteur afin d’accéder aux points de vue intéressants de la ville.

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A 10 kilomètres au nord-ouest de San Cristobal, nous consacrons une matinée à San Juan de Chamula, une petite bourgade d’apparence banale mais pourtant déterminée à vivre selon ses propres règles et coutumes. Les autorités mexicaines n’y interviennent pas, la municipalité disposant de ses propres forces de police et justice. Les habitants (issus de la communauté Tzotzil) sont facilement reconnaissables par leurs vêtements traditionnels en laine d’agneau blancs ou noirs autant portés par les hommes que les femmes.

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Mais il faut descendre vers la place centrale et son église pour véritablement comprendre toute la singularité du village. Si les Chamulas y laissent entrer les visiteurs, il est strictement interdit de prendre des photos dans l’enceinte du bâtiment (sous peine de lourdes sanctions). Nous allons donc faire de notre mieux pour vous conter notre expérience au sein de ce sanctuaire aux pratiques religieuses particulières. Dès notre entrée, nous sommes frappées par l’ambiance mystique qui se dégage du lieu. Ici, ni messe ni banc, mais un sol jonché d’aiguilles de pin, des milliers de bougies se consumant par terre ou sur des autels, et des dizaines d’hommes, femmes et enfants à genoux et priant en langue tzotzil. A chaque prière son saint (et sa statue à son effigie), son nombre, sa taille et sa couleur de bougies. Les fidèles alignent ces dernières devant eux avant de les allumer et de communier avec le seigneur pour lui demander sa guérison (envers eux ou des proches de leur famille). Certains avalent ensuite une gorgée de pox (alcool traditionnel) ou de coca et éructent afin d’extirper le mal et de se purifier. D’autres sacrifient des poules vivantes (en leur tordant le cou) devant les flammes juste après les avoir frottées sur le corps de la personne souffrante pour en aspirer la maladie. Les Chamulas prient des heures jusqu’à ce que toutes les bougies s’éteignent et peuvent revenir tous les jours jusqu’à être guéris. Nous restons ébahies devant ce spectacle, surprises que l’église n’ait encore jamais pris feu mais surtout choquées par tant de dévotion et de sacrifices. L’extérieur est tout aussi unique, et nous restons longtemps à contempler cette façade scandée de vert émeraude pour nous remettre de nos émotions.

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Non loin de là, le cimetière s’étend sur les vestiges d’une ancienne église abandonnée. Des croix de couleurs remplacent les habituelles pierres tombales et indiquent l’âge du défunt: blanches pour les enfants, vertes ou bleues pour les adultes et noires pour les personnes âgées.

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Au vu de la richesse culturelle du Chiapas, nous redoublons d’énergie pour trouver une mission humanitaire dans cette région. Tâche loin d’être évidente étant donné que de nombreuses associations que nous contactons ont dû suspendre voire cesser totalement leurs activités à cause de la crise sanitaire actuelle. Après de nombreuses recherches, nous découvrons Ch’ieltik, une ONG locale œuvrant depuis plus de 10 ans pour les droits des jeunes indigènes. A travers des projets éducatifs, artistiques, sportifs et culturels, l’organisation a pour mission de motiver et d’encourager les enfants et adolescents autochtones à jouer un rôle actif dans la transformation de leurs vies et celles de leurs communautés souvent discriminées. Pendant plus d’une semaine, nous suivons ainsi Ch’ieltik et participons à différents ateliers dont vous pouvez trouver le résumé ICI.

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Au cours de notre volontariat, les membres de l’association (eux-mêmes indigènes) sont fiers de nous partager leur culture et de nous faire visiter certaines merveilles naturelles de leur région.

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C’est ainsi que nous nous retrouvons tous ensemble dans les eaux turquoises (mais assez froides) d’une rivière se prêtant parfaitement à un petit cours de natation. Un moment simple et pourtant si plaisant, exactement ce pour quoi nous voyageons...

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Nous poursuivons avec les Lagos de Montebello, un parc constitué de 50 “petits” lacs paradisiaques. On n’en revient pas d’observer de tels paysages ici! C’est un peu le Canada mexicain... la poutine en moins!

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En parlant de fine gastronomie, on ne manque pas l’occasion de goûter certaines spécialités du pays en compagnie de l’équipe. Ils nous emmènent dans leurs cantines préférées, là où on n’oserait pas aller. Pour le choix des plats, on leur fait totalement confiance, et bien sûr, on n’est jamais déçues!

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Notre mission humanitaire nous fait également réaliser notre proximité avec le Guatemala. Nous sommes en effet à moins de deux heures de la frontière terrestre, et la seule nécessité d’un test antigénique (et non PCR) nous fait hésiter… Allez, c’est décidé, VAMOS EN GUATEMALA! Enfin.. si on y arrive!

Moins d’une semaine avant d’y parvenir et après avoir modifié tout notre itinéraire (dont le décalage d’un vol), nous apprenons la fermeture soudaine de la frontière mexico-guatémaltèque. La raison officielle? Endiguer la propagation du virus. Soit. Première décision de ce genre depuis un an… de la part d’un pays n’exigeant aucun test pour entrer sur son territoire. On a connu plus convaincant! On creuse un peu, et on découvre que ce sont en fait les Etats-Unis qui ont demandé au Mexique de fermer ses frontières terrestres de crainte d’une crise migratoire. En échange de quoi? 2.5 millions de vaccins. Vous vous en doutez, on est carrément DÉGOÛTÉES!

Après réflexion, on se dit qu’on à rien à perdre à essayer. Après tout, on souhaite quitter le Mexique pour le Guatemala et pas l’inverse… On embarque donc comme prévu à bord d’un minibus qui nous dépose juste devant le poste-frontière mexicain. Nos passeports sont tamponnés en deux temps trois mouvements, et on nous affirme que l’on pourra revenir sans problème. Super! On enchaîne donc avec un taxi pour effectuer les quatre kilomètres qui nous séparent du poste-frontière guatémaltèque. Prise de température, vérification de nos tests antigéniques, formalités d’immigration, et nous voilà sans un seul accroc au Guatemala!

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Deux semaines plus tard, et nous empruntons le chemin opposé pour reprendre notre itinéraire initial. Si ce n’est une taxe surprise de 25€ par personne (et un semblant de début de scandale à l’immigration en pensant être victimes de corruption), nous rentrons au Mexique sans encombre et à notre plus grand soulagement. De retour à San Cristobal, nous tentons de nous organiser au mieux pour perdre le moins de temps possible tout en rentabilisant les longs trajets qui nous attendent. Nous avons alors l’idée de nous joindre à une excursion à la journée afin d’effectuer les sept heures de route qui nous séparent de notre destination tout en visitant un peu la région. Après un réveil difficile à 3h30 du matin, c’est ainsi que nous découvrons les grondantes cascades turquoises d’Agua Azul.

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Nous poursuivons avec l’impressionnante Misol-Ha, une chute d’eau de plus de 35m de haut se déversant dans un bassin bordé de végétation tropicale.

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Le tour se termine par la visite de l’incroyable site archéologique de Palenque. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, cette ancienne cité maya constitue l’un des trésors du Mexique. Fondée par les Mayas vers 100 Av. J.-C., c’est seulement entre le VI et le VIIIème siècle qu’elle connaît son apogée grâce à l’immense influence du roi Pakal et de son fils, jusqu’à atteindre 50 000 habitants! Considérée comme le principal centre cérémoniel Maya de son époque, Palenque est abandonnée autour du IXème siècle suite à de lourdes défaites face à d’autres cités de la région. La jungle luxuriante qui l’entourait alors reprend peu à peu ses droits jusqu’à la recouvrir et la protéger quasi totalement. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle que la cité est redécouverte et fouillée. Le parc répertorie aujourd’hui quelque 1400 bâtiments, dont à peine 10% ont été explorés! Avec des espaces résidentiels, des pyramides, des temples, des palais et des tombes funéraires, le plan de la cité est nettement distinguable et suppose une organisation parfaitement réglée. Nous sommes époustouflées!

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Alors que notre groupe s’apprête à rentrer à San Cristobal, nous sommes pour notre part déposées à la gare routière de Palenque où nous enchaînons avec un bus de 9 heures pour les états très touristiques mais néanmoins incontournables du Yucatán et du Quintana Roo.

Etats du Yucatán & Quintana Roo

Etats du Quintana Roo & Yucatán (12/04 - 22/04)

C’est donc complètement exténuées que nous arrivons à Bacalar à près de 3h du matin. Nous gagnons rapidement notre hôtel afin de nous remettre de ces 24 heures de route avant d’entamer notre exploration de la région. Reposées, nous partons le lendemain à la découverte de son principal attrait: la Laguna Bacalar. S’étirant sur plus de 42 kilomètres de long et seulement 4 de large, cette immense lagune d’eau douce encore préservée du tourisme de masse se prête volontiers à la navigation et à la baignade. Davantage sensibles à la protection de notre écosystème, nous optons pour une virée en voilier afin d’admirer en silence ces eaux cristallines. La “lagune aux sept couleurs” prend alors tout son sens. Du vert émeraude au bleu turquoise, l’eau se pare à chaque minute d’une nouvelle nuance. Le tableau est tout simplement saisissant!

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Nous ne résistons bien évidemment pas à un petit plongeon et sommes étonnées par la douceur des fonds. Le sable riche en soufre agit naturellement comme un masque d’argile. Nous achevons l’excursion par un apéro maison tout en contemplant un splendide coucher de soleil.

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Le lendemain, nous réitérons l’expérience et profitons de l’emplacement idéal d’un restaurant afin d’accéder à son ponton. Bon, l’eau est bien moins engageante mais n’en demeure pas moins délectable.

Nul doute que cette escapade à Bacalar nous met l’eau à la bouche et nous donne envie de nous rapprocher un peu plus de la côte caraïbe! Direction Valladolid. Réputée pour sa douceur de vivre, la troisième ville du Yucatán nous interpelle de suite par son authenticité, et ce malgré sa popularité. Outre sa situation géographique avantageuse, cette cité coloniale fondée en 1543 constitue à elle-seule une étape de charme.

Enchantées par notre dernier pueblo magico, nous ne pensons pas être surprises davantage, surtout qu’au fil du voyage, nos attentes évoluent constamment. Et pourtant… Avez-vous déjà entendu parler des cenotes? Du mot maya “dzonot” signifiant trou d’eau, les cenotes sont des puits souterrains naturels caractéristiques de la péninsule du Yucatán. Ils sont le résultat d’une formation géologique unique au monde remontant à l’impact d’un astéroïde avec la Terre il y a des millions d’années. Avec le temps et l’érosion, les pluies acides dissolvent le calcaire et créent ou agrandissent les cavités engendrées tout en formant stalagmites et stalactites au rythme d’un centimètre tous les 100 ans. Anciens lieux sacrés considérés par les Mayas comme une porte vers le domaine des morts, les cenotes constituent aujourd’hui un lieu de détente familial ou touristique. La région en compterait pas moins de 10000, dont seule une minorité a été à ce jour explorée. Nous avons donc l’embarras du choix! Forme, profondeur et nature variant énormément d’un cenote à un autre, nous en choisissons quatre différents et y consacrons la journée… à scooter!Il s’agit du moyen le plus économique pour y accéder, même s’il est clair que nous avons grandement sous-estimé la chaleur. L’air nous brûle et il nous tarde de nous rafraîchir!

Heureusement, le cenote Suytun est proche. Très populaire, il est souvent surfréquenté car au programme de nombreuses excursions en groupe. Par chance, nous arrivons peu après son ouverture et découvrons le cenote quasi désert. Nous comprenons également sa célébrité. Caché dans une grotte avec un puit de lumière, Suytun dégage une atmosphère mystique, et son avancée en pierre (habituellement émergée) ne peut que ravir les amateurs de photographie. Une très bonne entrée en matière!

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Tout proche, le cenote Kaa’pé est quant à lui à ciel ouvert, et c’est seules que nous avons le loisir d’en profiter. Pas assez photogénique apparemment… on vous laisse jugez par vous-mêmes.

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A une trentaine de minutes de route, nous jetons notre dévolu sur le cenote Agua Dulce, avec le pressentiment que nous n’allons pas être déçues. Et quel pressentiment! Nous sommes tout simplement émerveillées en découvrant la grotte et la piscine naturelle qu’elle abrite. L’environnement est spectaculaire… et personne à l’horizon! On n’en revient pas qu’un tel endroit n’attire pas plus de monde. Le cenote bénéficie à la fois d’un éclairage artificiel et naturel grâce à plusieurs ouvertures en surface, nous permettant d’admirer les lianes et les milliers de stalactites qui envahissent les murs et le plafond. On n’hésite pas une seule seconde avant de se lancer! Anouck sur sa bouée, et moi à la force des pieds. L’eau (bien que frisquet) est d’une limpidité incroyable, et on savoure ce moment privilégié. NB: les photos ne rendent pas justice!

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Notre pléiade de cenotes se termine par celui de Xcanahaltun. Et si nous avons au début un peu peur qu’il ne soit pas à la hauteur du précédent, nous sommes vite rassurées. Délaissé à tort par les touristes, il se distingue par sa voûte partiellement ouverte et les reflets captivants des formations rocheuses sur ses eaux cristallines. La plateforme en bois est clairement une invitation à la baignade que nous ne pouvons décliner!

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C’est ainsi que s’achève l’une des après-midi les plus insolites de notre aventure. Ravies, nous nous préparons à notre ultime arrêt au Mexique: Cancún. Surpeuplée et dénaturée, c’est la ville que nous redoutons le plus et sur laquelle nous aurions bien fait l’impasse. Mais s’agissant de notre point de départ pour la Colombie, nous nous devons d’y faire une halte, ne serait-ce que pour y effectuer notre test PCR. Maintenant qu’on y est, impossible d’y rester les bras croisés. Autant observer la côte caraïbe de plus près... Et puis finalement non! Après 2h à arpenter les rues à la recherche de cartes postales (apparemment ça ne se fait plus), nous n'avons qu’une seule hâte: rentrer à l’hôtel! L’air est irrespirable, l’ambiance oppressante, la vie locale inexistante… Bref, tout ce que nous fuyons, et surtout tout le contraire du Mexique accueillant, souriant et authentique que nous avons parcouru pendant 2 mois. Vamos a Colombia!

Ressentis

Ressentis

NOS COUPS DE COEUR
 

  • L'une des populations les plus accueillantes et gentilles de notre tour du monde

  • La diversité des paysages (villes coloniales, montagnes, sites archéologiques, océans, cenotes, cascades...)

  • La richesse culturelle

  • La facilité des transports en commun

  • La sécurité (pas un seul problème au cours de nos 2 mois au Mexique)

NOS DÉCEPTIONS
 

  • La région extra-touristique du Yucatán

  • L'irrespect des touristes envers les mesures et restrictions du Covid

  • La nourriture que l'on juge personnellement surévaluée (redondante et complexe)

  • La discrimination envers les communautés indigènes

Budget

Budget

Au total, nous avons dépensé 1232€ par personne pour nos 2 mois au Mexique (56 jours). 

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